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The involvement of beneficiaries in actions to promote health through physical activity has been the subject of numerous social science studies aimed at understanding the motivations and effects of such activities. However, they have mainly focused on people suffering from chronic cardiovascular or metabolic pathologies. Very rarely has research considered the specific problems of people living with mental illness. Yet an understanding of their practical commitments reveals singularities capable of shedding light on the broader issues at stake in the operation and development of these public health initiatives. Qualitative empirical data was collected from beneficiaries of a sport-health program offering supervised sessions of adapted physical activity (APA). The article shows how the practice of APA with a mental disorder within a sport-health program brings into play, for the people themselves, an evolving tension between constraints and resources. This dialectic can explain the variations observed in the practice of adapted physical activities by these beneficiaries.

La pratique des bénéficiaires dans des actions de promotion de la santé par les activités physiques a fait l’objet de nombreuses études en sciences sociales visant à comprendre les ressorts et les effets de la pratique dans un tel cadre. Pour autant, elles ont principalement focalisé leur attention sur un public souffrant de pathologies chroniques d’ordre cardiovasculaire ou métabolique. Très rarement, les recherches réalisées ont considéré les problématiques spécifiques aux personnes vivant avec des pathologies mentales. Pourtant, la compréhension de leurs pratiques met en évidence des singularités en mesure d’éclairer plus globalement les enjeux de fonctionnement et de développement de ces actions de santé publique. Des données empiriques qualitatives ont été recueillies auprès de bénéficiaires d’un dispositif sport-santé proposant des séances d’activités physiques adaptées (APA) encadrées. L’article montre comment la pratique d’APA avec un trouble psychique au sein d’un tel dispositif met en jeu, pour les personnes elles-mêmes, une tension évolutive entre contraintes et ressources. Cette dialectique est en mesure d’expliquer les variations observées dans la pratique d’activités physiques adaptées de ces bénéficiaires.