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Les relectures d'Orientalism par Edward W. Said : défense, illustration et nouveaux contextes

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2014. Ressources en ligne : Abrégé : La célébrité et la fécondité d’ Orientalism dans des domaines très divers du savoir (analyse littéraire, science politique, histoire de l’art, socioanthropologie, etc.) ne furent pas sans entraîner un certain nombre d’extrapolations voire de malentendus dont l’histoire de toute réception critique est nourrie. Accompagnant son ouvrage d’une « Postface » (1994) puis d’une « Préface » (2003), l’auteur a davantage cherché à justifier qu’à modifier ses thèses initiales, alors que certaines d’entre elles avaient été malmenées comme nous le montrons ici ; à marquer sa présence d’auteur dans les débats nés de son livre de 1978, poursuivant ainsi sa réflexion dans de nouveaux contextes postcoloniaux et postmodernes. Pour autant, il apparaît qu’Edward Said ne pouvait guère modifier certaines représentations identitaires et essentialistes de son entreprise en dépit de tous ses efforts et que les deux péritextes très argumentés dont est désormais muni le livre font aussi figure d’accompagnements testamentaires d’un auteur inquiet du devenir de l’ensemble de son œuvre.Abrégé : When Edward W. Said reads Orientalism: defence, illustration and new contextsThe far-reaching fame and fruitfulness of Edward Said’s Orientalism in various epistemological fields (literary analysis and criticism, political science, art history, socio-anthropology) has given way to numerous extrapolations and misunderstandings, which is the hallmark of critical response throughout time. With a « Postface » (1994) and a « Preface » (2003) later added to his book, the author tried to justify, rather than alter, his original theses, although some had already been the object of harsh criticism as we show here ; he also tried to assert himself, in the debates following the publication of his book in 1978, as an author who wished to carry on his reflexion in new postcolonial and postmodern contexts. However, it seems that Edward Said could hardly revise some of his essentialist representations or views on identity in spite of his efforts, and that the two argumentative peritexts published together with the book also sound like the legacy of author concerned with the future of his whole work.
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La célébrité et la fécondité d’ Orientalism dans des domaines très divers du savoir (analyse littéraire, science politique, histoire de l’art, socioanthropologie, etc.) ne furent pas sans entraîner un certain nombre d’extrapolations voire de malentendus dont l’histoire de toute réception critique est nourrie. Accompagnant son ouvrage d’une « Postface » (1994) puis d’une « Préface » (2003), l’auteur a davantage cherché à justifier qu’à modifier ses thèses initiales, alors que certaines d’entre elles avaient été malmenées comme nous le montrons ici ; à marquer sa présence d’auteur dans les débats nés de son livre de 1978, poursuivant ainsi sa réflexion dans de nouveaux contextes postcoloniaux et postmodernes. Pour autant, il apparaît qu’Edward Said ne pouvait guère modifier certaines représentations identitaires et essentialistes de son entreprise en dépit de tous ses efforts et que les deux péritextes très argumentés dont est désormais muni le livre font aussi figure d’accompagnements testamentaires d’un auteur inquiet du devenir de l’ensemble de son œuvre.

When Edward W. Said reads Orientalism: defence, illustration and new contextsThe far-reaching fame and fruitfulness of Edward Said’s Orientalism in various epistemological fields (literary analysis and criticism, political science, art history, socio-anthropology) has given way to numerous extrapolations and misunderstandings, which is the hallmark of critical response throughout time. With a « Postface » (1994) and a « Preface » (2003) later added to his book, the author tried to justify, rather than alter, his original theses, although some had already been the object of harsh criticism as we show here ; he also tried to assert himself, in the debates following the publication of his book in 1978, as an author who wished to carry on his reflexion in new postcolonial and postmodern contexts. However, it seems that Edward Said could hardly revise some of his essentialist representations or views on identity in spite of his efforts, and that the two argumentative peritexts published together with the book also sound like the legacy of author concerned with the future of his whole work.

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