Regulating own and teammates’ emotions prior to competition
Type de matériel :
56
Nous avons examiné la régulation des émotions intra et interpersonnelles une heure avant la compétition sportive. Plus précisément, nous avons examiné dans quelle mesure les différences entre les émotions éprouvées et les émotions souhaitées étaient liées aux processus de régulation des émotions. Les participants ( n = 114) de sports d’équipe ou de doubles ont évalué leurs émotions éprouvées et souhaitées avant une compétition récente et ont répertorié les stratégies utilisées pour réguler les émotions, la fréquence, l’efficacité et l’auto-efficacité de chaque rapport. Ils ont suivi la même procédure en ce qui concerne les émotions perçues chez un coéquipier. Les résultats montrent que les athlètes qui ont ressenti des émotions proches de l’état souhaité ont signalé une auto-efficacité émotionnelle régulatrice nettement plus élevée que ceux qui s’éloignaient de l’état souhaité. En outre, leurs stratégies de régulation des émotions ont été utilisées plus fréquemment et ont été plus efficaces. Les résultats qualitatifs indiquent que les participants ont tenté de réguler des émotions similaires chez eux et chez les autres, mais ont utilisé différentes stratégies pour accomplir ces tâches à différents degrés de fréquence. Les résultats soulignent le rôle de l’efficacité personnelle dans la régulation des émotions ; une variable de différence individuelle qui mérite l’attention dans les futures interventions de régulation des émotions.
We examined intra- and interpersonal emotion regulation in the hour prior to athletic competition. Specifically, we investigated the extent to which differences between experienced and desired emotions were related to emotion regulation processes. Participants ( n = 114) from team/doubles sport rated their experienced and desired emotions before a recent competition, and listed strategies used to regulate emotions reporting frequency, effectiveness, and self-efficacy for each strategy used. They followed the same procedure in relation to perceived emotions in a teammate. Results show athletes who experienced emotions close to their desired states reported significantly higher regulatory emotional self-efficacy than those further from their desired states. Further, their emotion regulation strategies were used more frequently and were more effective. Qualitative results indicated that participants attempted to regulate similar emotions in themselves and others, but used different strategies to accomplish these tasks to different degrees of frequency. The findings highlight the role of self-efficacy in emotion regulation; an individual difference variable which merits attention in future emotion regulation interventions.
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