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‪Un dilemme pour la philosophie scientifique en général et pour celle de Carnap en particulier‪

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2018. Ressources en ligne : Abrégé : Il y a un dilemme de la philosophie scientifique, limitée ici pour simplifier à la philosophie scientifique des sciences, assez évident dans lequel Carnap se trouve pris, mais auquel ni lui ni, sauf erreur de ma part, ses successeurs et commentateurs n’ont cru devoir s’arrêter : Ou bien la philosophie en question est scientifique au même sens que les autres sciences, c’est-à-dire ici qu’elle est elle-même l’une des sciences qu’elle a pour objets. On se demande alors à quoi pourrait ressembler plus précisément une telle philosophie scientifique, à supposer qu’elle fût possible. Ou bien la philosophie en question n’est pas scientifique au sens des autres sciences, c’est-à-dire ici qu’elle est la seule qui puisse les prendre toutes pour objets, mais la seule aussi qu’elle ne puisse prendre pour objet. La prétendue philosophie scientifique des sciences n’est alors pas la philosophie de toutes les sciences, c’est seulement une philo­sophie des sciences non philosophiques. Ce dilemme vaut pour la philosophie scientifique en général et pour celle de Carnap en particulier, pour laquelle il prend une forme assez tranchante pour qu’on puisse en discuter sérieusement, surtout si l’on s’en tient à la philosophie scientifique des sciences identifiée par Carnap, à l’époque de la Syntax, à l’étude syntaxique, ou syntaxe, du Langage de la science. La réponse négative, savante et incontestée qu’il conviendrait alors d’apporter à la question cruciale de la première branche est connue : non, une syntaxe adéquate du Langage de la science dans ce Langage même est impossible, à moins que celui-ci ne soit inconsistant. Dans le présent article, on propose une formulation et une esquisse de démonstration inhabituelles de cette impossibilité, ne mobilisant aucun codage, gödélien ou autre, de la syntaxe élémentaire du Langage de la science dans ce Langage même ; et l’on remet en cause le critère d’adéquation impliqué dans la démonstration de l’impossibilité en question, rouvrant ainsi la possibilité de sortir par le haut (en restant sur la première branche) d’un dilemme dont Carnap s’est cru obligé, ou du moins s’est conduit comme s’il était obligé, de sortir par le bas (en se repliant sur la seconde).Abrégé : ‪There is a fairly evident ‪ ‪dilemma for scientific philosophy‪‪—limited here for the sake of simplicity to scientific philosophy of science—in which Carnap found himself, but upon which neither he, nor, unless I am mistaken, his successors and scholars writing about him believed they had to dwell.‪ ‪Either ‪ ‪the philosophy in question is scientific in the same sense the other sciences are, that is to say here that it is itself one of the sciences that it has as objects; one wonders then what more precisely such a scientific philosophy would be like, supposing it were possible. ‪ ‪Or ‪ ‪the philosophy in question is not scientific in the sense the other sciences are, that is to say here that it is the only one which can take them all as objects, but also the only one which it can not take as object; the supposed scientific philosophy of sciences is not then the philosophy of all the science, it is only a philosophy of non­philosophical sciences. ‪‪This dilemma holds for scientific philosophy in general and for that of Carnap in particular, for which it takes a trenchant enough form for one to be able to debate it seriously, especially if one keeps to the scientific philosophy of sciences identified by Carnap, at the time of the ‪ ‪Syntax‪‪, to the syntactical study, or syntax, of the Language of science. The knowledgeable, undisputed, negative answer that it would be appropriate to make in response to the first horn of the dilemma is known: no, an ‪ ‪adequate ‪‪syntax of the Language of Science in this Language itself is ‪ ‪impossible without ‪‪the latter being inconsistent. The following article proposes a formulation and outlines a demonstration of this impossibility in an uncustomary way—using no coding, Gödelian or other, of the elementary syntax of the Language of science within this Language itself—and challenges the criterion of adequacy implied in the demonstration of impossibility in question, again opening up the possibility of escaping from the dilemma while staying firmly on the first horn, whereas Carnap believed, or at least behaved as if he believed, that he had to withdraw it to the second horn. ‪
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Il y a un dilemme de la philosophie scientifique, limitée ici pour simplifier à la philosophie scientifique des sciences, assez évident dans lequel Carnap se trouve pris, mais auquel ni lui ni, sauf erreur de ma part, ses successeurs et commentateurs n’ont cru devoir s’arrêter : Ou bien la philosophie en question est scientifique au même sens que les autres sciences, c’est-à-dire ici qu’elle est elle-même l’une des sciences qu’elle a pour objets. On se demande alors à quoi pourrait ressembler plus précisément une telle philosophie scientifique, à supposer qu’elle fût possible. Ou bien la philosophie en question n’est pas scientifique au sens des autres sciences, c’est-à-dire ici qu’elle est la seule qui puisse les prendre toutes pour objets, mais la seule aussi qu’elle ne puisse prendre pour objet. La prétendue philosophie scientifique des sciences n’est alors pas la philosophie de toutes les sciences, c’est seulement une philo­sophie des sciences non philosophiques. Ce dilemme vaut pour la philosophie scientifique en général et pour celle de Carnap en particulier, pour laquelle il prend une forme assez tranchante pour qu’on puisse en discuter sérieusement, surtout si l’on s’en tient à la philosophie scientifique des sciences identifiée par Carnap, à l’époque de la Syntax, à l’étude syntaxique, ou syntaxe, du Langage de la science. La réponse négative, savante et incontestée qu’il conviendrait alors d’apporter à la question cruciale de la première branche est connue : non, une syntaxe adéquate du Langage de la science dans ce Langage même est impossible, à moins que celui-ci ne soit inconsistant. Dans le présent article, on propose une formulation et une esquisse de démonstration inhabituelles de cette impossibilité, ne mobilisant aucun codage, gödélien ou autre, de la syntaxe élémentaire du Langage de la science dans ce Langage même ; et l’on remet en cause le critère d’adéquation impliqué dans la démonstration de l’impossibilité en question, rouvrant ainsi la possibilité de sortir par le haut (en restant sur la première branche) d’un dilemme dont Carnap s’est cru obligé, ou du moins s’est conduit comme s’il était obligé, de sortir par le bas (en se repliant sur la seconde).

‪There is a fairly evident ‪ ‪dilemma for scientific philosophy‪‪—limited here for the sake of simplicity to scientific philosophy of science—in which Carnap found himself, but upon which neither he, nor, unless I am mistaken, his successors and scholars writing about him believed they had to dwell.‪ ‪Either ‪ ‪the philosophy in question is scientific in the same sense the other sciences are, that is to say here that it is itself one of the sciences that it has as objects; one wonders then what more precisely such a scientific philosophy would be like, supposing it were possible. ‪ ‪Or ‪ ‪the philosophy in question is not scientific in the sense the other sciences are, that is to say here that it is the only one which can take them all as objects, but also the only one which it can not take as object; the supposed scientific philosophy of sciences is not then the philosophy of all the science, it is only a philosophy of non­philosophical sciences. ‪‪This dilemma holds for scientific philosophy in general and for that of Carnap in particular, for which it takes a trenchant enough form for one to be able to debate it seriously, especially if one keeps to the scientific philosophy of sciences identified by Carnap, at the time of the ‪ ‪Syntax‪‪, to the syntactical study, or syntax, of the Language of science. The knowledgeable, undisputed, negative answer that it would be appropriate to make in response to the first horn of the dilemma is known: no, an ‪ ‪adequate ‪‪syntax of the Language of Science in this Language itself is ‪ ‪impossible without ‪‪the latter being inconsistent. The following article proposes a formulation and outlines a demonstration of this impossibility in an uncustomary way—using no coding, Gödelian or other, of the elementary syntax of the Language of science within this Language itself—and challenges the criterion of adequacy implied in the demonstration of impossibility in question, again opening up the possibility of escaping from the dilemma while staying firmly on the first horn, whereas Carnap believed, or at least behaved as if he believed, that he had to withdraw it to the second horn. ‪

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