La conservation de la biodiversité par les outils de priorisation
Type de matériel :
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La gestion mondiale des aires protégées a franchi ces dernières années une étape importante, à la fois dans la progression des superficies protégées et dans l’amélioration des outils d’évaluation. Les actions politiques futures à privilégier en matière de conservation in situ sont donc posées en termes nouveaux, dans lesquels les grandes ONG de conservation, en définissant des méthodes de « priorisation » de zones à conserver, jouent un rôle central. L’article montre que ces méthodes, présentées comme une science globale et purement écologique, se fondent sur des approches sensiblement différentes mais concurrentes et répondent principalement à des enjeux institutionnels qui risquent de peser lourdement sur l’avenir des politiques de conservation de la biodiversité.
What Global Priorities for Protected Areas ? The global management of protected areas has recently reached a double threshold, in the progression of protected areas and in the latest development of monitoring tools. The future of conservation policies thus faces new objectives, in which global conservation NGOs play a central role by setting the methods that prioritize areas to be protected. The article shows that these methods are framed by institutional issues rather than purely conservation factors, that they are based on competing rather than complementary approaches, and that they can undermine future biodiversity conservation policies.
La conservación de la biodiversidad a través de las herramientas de priorización : entre la preocupación por la eficacia ecológica y la mercantilización La gestión mundial de las zonas protegidas ha superado, estos últimos años, una etapa importante, tanto en lo que se refiere a la extensión de las superficies protegidas como en el mejoramiento de las herramientas de evaluación. Las acciones políticas que se deben privilegiar en materia de conservación in situ se plantean entonces en términos novedosos, en los cuales las grandes ONG de conservación, definiendo métodos de “priorización” de zonas que se deben proteger, cumplen un rol central. Este artículo muestra que esos métodos, presentados como una ciencia global y puramente ecológica, se basan en enfoques sensiblemente diferentes y antagónicos y responden principalmente a desafíos institucionales que pueden tener un peso importante sobre el futuro de las políticas de conservación de la biodiversidad.
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