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Certains pays ont connu plus que d’autres des croisements de cultures qui ont forgé leurs identités politico-religieuses, et le Liban n’échappe pas à une vocation également de cosmopolitisme, avec des cultures très différentes donnant lieu à un confessionnalisme étonnant. L’auteur veut donc, en ces quelques pages insister, sans les généraliser, sur des perceptions libanaises et orientales, pour étudier « l’expérience orientale » du Liban en matière de judaïsme et d’islam, mais aussi en rapport avec l’histoire récente de l’État d’Israël, de l’Occident, et de la laïcité à la française. Les mouvements de populations réfugiées ou migrantes rencontrent des mentalités différentes dans les contrées où elles cherchent à élire résidence ou domicile, et cela non sans heurts et incompréhensions qui peuvent être réciproques. En étudiant cette situation précise, l’auteur propose de concentrer l’attention sur ce rapport interreligieux, c.-à-d. comment chrétiens et musulmans vivent ensemble dans une cohésion sociale.