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Cette étude largement chronologique rappelle quelques moments forts des relations entre Blancs et Noirs à une période à la fois post- et pré-coloniale, s’attachant à la fiction paradoxalement « coloniale » qui représente les Noirs dans la première moitié du XIXe siècle. La qualité plutôt médiocre de ces écrits – mais sur un fond d’ouvrages diversement didac~tiques se détache le chef d’œuvre d’Ourika – favorise mieux que la « haute littérature » l’analyse d’une contribution à l’histoire des mentalités.

This broadly chronological study sets, against major moments in the Black-White rela~tionship during a period which is both post- and pre-colonial, the paradoxically “colonial” fic~tion which depicts Blacks in the first half of the 19th century. The generally mediocre quality of these narratives – against the variable didactic nature of which stands out the masterpiece of Ourika – favours, more than “high literature” does, the analysis of their contribution to a slowly evolving mindset.