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Un four à tuiles, en France, nécessitait jusqu’au début du 20e s. des apports considérables de bois, alors que le pays était marqué par la déforestation. Des mesures de préservation furent prises dès le 16e s. Dans certaines régions, les tuiliers ont dû s’adapter, notamment en remplaçant le bois par de la houille. Cette crise a également créé des opportunités pour les propriétaires de couvert forestier : ceux-ci ont moins cherché à protéger les ressources en bois qu’à profiter de la crise pour en taxer l’utilisation. Une autre possibilité était l’innovation, avec des fours plus économes. Un grand nombre de brevets ont été déposés à cet effet au 19e s., conduisant au développement de fours continus encore utilisés aujourd’hui.