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Training the unemployed and low-skilled adults in key competencies is a priority for public policy in a context of regular unemployment and economic crisis. Several programs individualization-based programs have emerged. This article aims to understand to what extent the supportive relationship established between trainers and trainees can help to promote their respective identity (re)construction. Having to face precariousness as well as distinct identity issues and a lack of recognition, both seem to thrive in this intersubjective relationship. The results of a qualitative survey carried out around semi-structured interviews and direct observations in five centers implementing this type of training point out that the established supportive relationship plays a pivotal role.

La formation aux compétences clés pour les adultes éloignés de l’emploi et peu qualifiés constitue une priorité des politiques publiques dans un contexte de chômage et de crise économique récurrents. Plusieurs dispositifs basés sur l’individualisation des parcours ont ainsi vu le jour. Cet article vise à comprendre dans quelle mesure la relation d’accompagnement instaurée entre le formateur et le stagiaire peut contribuer à favoriser leur (re)construction identitaire respective. Confrontés à une précarité ainsi qu’à des enjeux identitaires distincts et à un manque de reconnaissance, tous deux semblent s’épanouir au sein de cette relation intersubjective. Les résultats de l’enquête qualitative par entretiens semi-directifs et observations directes au sein de cinq centres mettant en œuvre ces formations ont révélé que la relation d’accompagnement ainsi établie joue un rôle de levier important.