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Voici le second volet d’une étude sur l’écriture manuelle et la dyspraxie, dont le premier détaille, au travers d’une étude de cas, l’apprentissage de l’écriture manuelle par une méthode élaborée par l’auteur. Cette étude porte sur l’évolution et la pratique de l’écriture manuelle de quatre anciens patients, adolescents et scolarisés en secondaire, présentant une dyspraxie/trouble de l’acquisition de la coordination (TAC). La vitesse, la qualité, la lisibilité et les restrictions de participation sont évaluées. Les résultats montrent une pratique pluri-quotidienne de l’écriture manuelle dans les contextes scolaire et quotidien, et pour un seul participant, un apprentissage en cours du clavier comme palliatif à un problème de lisibilité. L’automatisation de l’écriture manuelle est établie au vu des résultats antérieurs et actuels. Dans le débat entre tenants du maintien de l’apprentissage de l’écriture manuelle avec remédiation thérapeutique et tenants de l’apprentissage précoce d’une écriture au clavier, les résultats rapportés dans les deux volets de cette étude sont clairement en faveur du premier.

This is the second part of a study on handwriting and dyspraxia, the first one explains, through a case study, the learning of handwriting by a method developed by the author. The evolution and practice of handwriting of four former patients, adolescents with dyspraxia/Disorder Developmental Coordination (DCD), is studied. Speed, quality, legibility and participation restrictions are evaluated. The results show a multi-daily practice of handwriting in school and everyday contexts, and for one participant, an ongoing learning keyboard as a palliative to a problem of legibility. The automation of handwriting is established on the basis of past and current performance. In the debate between keeping the learning of handwriting with remediation therapy or an early learning keyboarding, the results reported in both parts of this study are clearly in favor of the first.