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L’océan Étude de physique maritime ['Reclus, Elisée', 'Nordmann, C.']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : EHS 2024Description : pType de contenu :
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ISBN :
  • 9782386264283
Sujet(s) :
Ressources en ligne : Abrégé : Pour la plupart des hommes, les continents, qui s’étendent à peine sur le quart de la surface planétaire, sont les seules parties de la rondeur du globe dignes d’être connues, et la mer n’est autre chose qu’un sombre chaos sans limite et sans fond. Les savants eux-mêmes sont portés, par une illusion d’optique intellectuelle, à donner aux phénomènes des régions continentales un rôle géographique beaucoup plus grand qu’à ceux des régions océaniques : ainsi nos ancêtres, tout en voyant au-dessus de leurs têtes s’arrondir l’espace infini rempli d’étoiles et de nébuleuses, ne considéraient cette immensité que comme une simple coupole reposant sur le large édifice de la terre. Et pourtant, si l’influence de l’océan dans l’économie générale du globe n’est point relativement étudiée avec le même soin que l’action des rivières qui coulent dans les plaines et des sources qui jaillissent dans les creux des collines, cette influence n’en est pas moins de premier ordre, et c’est d’elle que dépendent tous les phénomènes de la vie planétaire. « L’eau est ce qu’il y a de plus grand ! » s’écriait Pindare dès les origines de la civilisation hellénique, et depuis la science nous a révélé que les continents eux-mêmes se sont élaborés au sein des mers, que sans elles le sol, pareil à une surface métallique, ne pourrait donner naissance à aucun organisme. Ainsi que le racontent poétiquement presque toutes les cosmogonies des peuples primitifs, la terre est « fille de l’océan. » Dans cette étude nous résumerons d’une manière générale l’état de nos connaissances sur les questions de physique et de géographie maritimes discutées par les savants. Il importe de nous rendre compte des recherches faites à cet égard, car la science de la mer est encore bien loin d’être établie. À PROPOS DES AUTEURSJacques Élisée Reclus, né le 15 mars 1830 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) et mort à Thourout en Belgique le 4 juillet 1905, est un géographe et militant anarchiste français. Communard, théoricien anarchiste, c'est un pédagogue et un écrivain prolifique. Membre de la Première Internationale, il rejoint la Fédération jurassienne après l'exclusion de Michel Bakounine. Avec Pierre Kropotkine et Jean Grave, il participe au journal Le Révolté. En octobre 1894, avec d'autres professeurs démissionnaires, il crée à Bruxelles l'Université nouvelle. Précurseur de la géographie sociale, de la géopolitique, de la géohistoire, de l'écologisme et de l'écologie, il était également végétarien, naturiste, partisan de l'union libre et espérantiste.Charles Nordmann est un astronome français. Recruté par le directeur de l’observatoire de Nice, Henri Perrotin, il cherche à détecter les ondes radio émises par le Soleil. Il mène son expérience sur les pentes du Mont Blanc (Alpes françaises), à 3100 mètres d'altitude, au mois de septembre 1901. Malheureusement il effectue ces mesures pendant une période d'activité solaire minimum, et les résultats sont négatifs. Dans sa thèse, soutenue en 1903, il décrit l’expérience négative du Mont Blanc, tout en considérant comme « infiniment probable l'émission par le Soleil d'ondes électriques ».
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Pour la plupart des hommes, les continents, qui s’étendent à peine sur le quart de la surface planétaire, sont les seules parties de la rondeur du globe dignes d’être connues, et la mer n’est autre chose qu’un sombre chaos sans limite et sans fond. Les savants eux-mêmes sont portés, par une illusion d’optique intellectuelle, à donner aux phénomènes des régions continentales un rôle géographique beaucoup plus grand qu’à ceux des régions océaniques : ainsi nos ancêtres, tout en voyant au-dessus de leurs têtes s’arrondir l’espace infini rempli d’étoiles et de nébuleuses, ne considéraient cette immensité que comme une simple coupole reposant sur le large édifice de la terre. Et pourtant, si l’influence de l’océan dans l’économie générale du globe n’est point relativement étudiée avec le même soin que l’action des rivières qui coulent dans les plaines et des sources qui jaillissent dans les creux des collines, cette influence n’en est pas moins de premier ordre, et c’est d’elle que dépendent tous les phénomènes de la vie planétaire. « L’eau est ce qu’il y a de plus grand ! » s’écriait Pindare dès les origines de la civilisation hellénique, et depuis la science nous a révélé que les continents eux-mêmes se sont élaborés au sein des mers, que sans elles le sol, pareil à une surface métallique, ne pourrait donner naissance à aucun organisme. Ainsi que le racontent poétiquement presque toutes les cosmogonies des peuples primitifs, la terre est « fille de l’océan. » Dans cette étude nous résumerons d’une manière générale l’état de nos connaissances sur les questions de physique et de géographie maritimes discutées par les savants. Il importe de nous rendre compte des recherches faites à cet égard, car la science de la mer est encore bien loin d’être établie. À PROPOS DES AUTEURSJacques Élisée Reclus, né le 15 mars 1830 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) et mort à Thourout en Belgique le 4 juillet 1905, est un géographe et militant anarchiste français. Communard, théoricien anarchiste, c'est un pédagogue et un écrivain prolifique. Membre de la Première Internationale, il rejoint la Fédération jurassienne après l'exclusion de Michel Bakounine. Avec Pierre Kropotkine et Jean Grave, il participe au journal Le Révolté. En octobre 1894, avec d'autres professeurs démissionnaires, il crée à Bruxelles l'Université nouvelle. Précurseur de la géographie sociale, de la géopolitique, de la géohistoire, de l'écologisme et de l'écologie, il était également végétarien, naturiste, partisan de l'union libre et espérantiste.Charles Nordmann est un astronome français. Recruté par le directeur de l’observatoire de Nice, Henri Perrotin, il cherche à détecter les ondes radio émises par le Soleil. Il mène son expérience sur les pentes du Mont Blanc (Alpes françaises), à 3100 mètres d'altitude, au mois de septembre 1901. Malheureusement il effectue ces mesures pendant une période d'activité solaire minimum, et les résultats sont négatifs. Dans sa thèse, soutenue en 1903, il décrit l’expérience négative du Mont Blanc, tout en considérant comme « infiniment probable l'émission par le Soleil d'ondes électriques ».

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