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Research in psychoanalysis is driven by a movement studying the symptom in its connection with the contemporary social. In this perspective, the symptom is a place of binding between a subjective singularity and the social. How are singular history and collective History connected in the production of a symptom? How can we think about the linking of subjects, one by one, coming to be affiliated with a common practice, becoming a “typical” symptom of an era? In other words, how is the oxymoron of a “collective symptom” formed? This article aims to show how a multiplicity of singular subjects connects to a signifier which becomes the place of reception of a multiplicity of histories.

La recherche en psychanalyse est animée par un mouvement étudiant le symptôme dans son articulation avec le social contemporain. Dans cette perceptive, le symptôme est un lieu de nouage entre une singularité subjective et le social. Comment histoire singulière et Histoire collective se nouent-elles dans la production d’un symptôme ? Comment penser l’articulation des sujets, un par un, venant s’affilier à une pratique commune, faisant symptôme « typique », d’une époque ? Autrement dit, de quelle manière se forme l’oxymore d’un « symptôme collectif » ? L’article vise à montre de quelle manière une multiplicité de sujets singuliers se branchent sur un signifiant qui devient le lieu d’accueil d’une multiplicité