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This article examines the links between death, witchcraft, and the phenomena of trance/possession in contemporary Ivorian society. Manifestations of trance/possession have always been associated with the presence of a spirit or djinn taking possession of a body to transmit a message from the beyond, in other words, from the ancestors. Whether we are talking about death, especially when it occurs violently and unexpectedly, or trance, biological or medical explanations are not able to give them meaning. We will begin by examining the place of death and witchcraft in Ivorian society, and then, through the story of Malimouna, whom we met as part of our research into trance/possession, we will see how trance, possession, and death are intertwined in the singularity of her story.

Cet article examine les liens entre la mort, la sorcellerie et les phénomènes de transe/possession dans la société ivoirienne contemporaine. Depuis toujours, les manifestations de transe/possession sont associées à la présence d’un esprit ou d’un djinn prenant possession d’un corps afin de transmettre un message de l’au-delà, autrement dit, des ancêtres. Qu’il s’agisse de la mort, surtout lorsqu’elle survient de manière violente et inattendue, ou de la transe, l’explication biologique ou médicale ne suffit pas à leur donner un sens. Nous déplierons dans un premier temps la place de la mort et de la sorcellerie dans la société ivoirienne puis, à travers l’histoire de Malimouna, rencontrée dans le cadre de nos recherches portant sur les manifestations de transe/possession, nous verrons comment transe, mort et possession sont entremêlées dans la singularité de son histoire.