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L'intelligence artificielle conversationnelle fait désormais partie du quotidien de nos patients. Plutôt que de nier cette réalité, nous devons l'apprivoiser. Mon expérience clinique révèle des usages variés : de l'aide précieuse lors d'attaques de panique nocturnes aux dérives problématiques comme la validation d'idées de grandeur. L'enjeu n'est pas de rejeter ces outils mais de définir un cadre d'usage éclairé. L'IA peut devenir un allié pour la psychoéducation et la continuité des soins, à condition de préserver ce qui reste fondamentalement humain : l'alliance thérapeutique, le discernement clinique et la responsabilité du soin.