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Les grands discours parlementaires de la Cinquième République

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Armand Colin, 2006. Ressources en ligne : Abrégé : Il peut sembler paradoxal de consacrer un ouvrage aux grands débats parlementaires de la Cinquième République, un régime précisément fondé pour en finir avec les excès du parlementarisme.Mais le paradoxe n’est qu’apparent, tant il est vrai que le général de Gaulle et Michel Debré n’ont jamais remis en question la nécessité d’un dialogue fécond et animé entre les pouvoirs. Si le parlementarisme a été rationalisé, il n’en a pas moins conservé sa capacité de produire discours, débats, incidents et polémiques. En dépit de la présidentialisation du régime, en dépit de la discipline de parti, de la médiatisation réductrice et de la technocratisation des enjeux, la scène parlementaire est restée l’un des lieux essentiels du politique.Outre les déclarations de politique générale, certains discours semblent incontournables: celui de Michel Debré défendant en décembre 1959 sa loi de financement de l’enseignement privé ; celui d’Edgar Faure, ministre de l’Éducation nationale, présentant en juillet 1968 sa réforme de l’enseignement supérieur ; celui de Robert Badinter, ministre de la Justice, sur l’abolition de la peine de mort en septembre 1981… Mais la prépondérance de l’exécutif ne doit pas faire oublier la part de l’initiative parlementaire, comme l’illustrent les discours de Lucien Neuwirth en faveur de la contraception, en juillet 1967, ou de Christiane Taubira visant à faire reconnaître l’esclavage comme un crime contre l’humanité, en février 1999.C’est encore dans la critique, voire dans la polémique, que peut s’exprimer la créativité rhétorique des parlementaires. Parmi ces grands discours d’opposants, citons celui de Paul Reynaud contre la révision constitutionnelle d’octobre 1962, celui de Pierre Mendès France condamnant la politique économique et sociale du gaullisme en mai 1967, celui de François Mitterrand contre Jacques Chirac en octobre 1976, celui de Jacques Chirac contre le projet Savary en mai 1984, ou encore le réquisitoire de Philippe Séguin contre le traité de Maastricht en mai 1992.Si la technicité et l’expertise ont tendance à prendre le pas sur l’escrime oratoire et sur le plaisir de la délibération, les discours sélectionnés dans ce recueil recèlent une qualité littéraire intrinsèque.
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Il peut sembler paradoxal de consacrer un ouvrage aux grands débats parlementaires de la Cinquième République, un régime précisément fondé pour en finir avec les excès du parlementarisme.Mais le paradoxe n’est qu’apparent, tant il est vrai que le général de Gaulle et Michel Debré n’ont jamais remis en question la nécessité d’un dialogue fécond et animé entre les pouvoirs. Si le parlementarisme a été rationalisé, il n’en a pas moins conservé sa capacité de produire discours, débats, incidents et polémiques. En dépit de la présidentialisation du régime, en dépit de la discipline de parti, de la médiatisation réductrice et de la technocratisation des enjeux, la scène parlementaire est restée l’un des lieux essentiels du politique.Outre les déclarations de politique générale, certains discours semblent incontournables: celui de Michel Debré défendant en décembre 1959 sa loi de financement de l’enseignement privé ; celui d’Edgar Faure, ministre de l’Éducation nationale, présentant en juillet 1968 sa réforme de l’enseignement supérieur ; celui de Robert Badinter, ministre de la Justice, sur l’abolition de la peine de mort en septembre 1981… Mais la prépondérance de l’exécutif ne doit pas faire oublier la part de l’initiative parlementaire, comme l’illustrent les discours de Lucien Neuwirth en faveur de la contraception, en juillet 1967, ou de Christiane Taubira visant à faire reconnaître l’esclavage comme un crime contre l’humanité, en février 1999.C’est encore dans la critique, voire dans la polémique, que peut s’exprimer la créativité rhétorique des parlementaires. Parmi ces grands discours d’opposants, citons celui de Paul Reynaud contre la révision constitutionnelle d’octobre 1962, celui de Pierre Mendès France condamnant la politique économique et sociale du gaullisme en mai 1967, celui de François Mitterrand contre Jacques Chirac en octobre 1976, celui de Jacques Chirac contre le projet Savary en mai 1984, ou encore le réquisitoire de Philippe Séguin contre le traité de Maastricht en mai 1992.Si la technicité et l’expertise ont tendance à prendre le pas sur l’escrime oratoire et sur le plaisir de la délibération, les discours sélectionnés dans ce recueil recèlent une qualité littéraire intrinsèque.

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