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Parlement et parlementaires Bordeaux au Grand Siècle ['Le Mao, Caroline']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Editions Champ Vallon 2007Description : pType de contenu :
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ISBN :
  • 9782876734579
Sujet(s) :
Ressources en ligne : Abrégé : Ville rebelle, ville insoumise, Bordeaux fait figure, au xviie siècle, de môle de résistance face à l’autorité royale sans cesse grandissante. Lorsque le jeune Louis XIV se présente aux abords de la cité en 1650, il trouve portes closes pendant près de deux mois… La capitale de Guyenne joue alors l’un des plus beaux et des plus tragiques épisodes de son histoire: la Fronde. Deuxième foyer de rébellion après Paris, la cité est le refuge du parti des princes. Mais c’est oublier que le soulèvement fut initié par ceux qui sont alors les maîtres de la ville: les magistrats du parlement.Arnaud de Pontac, Bernard de Pichon, Lecomte de Latresne… Au sein de la cité, tout dit la présence et la puissance de ces hommes, des hautes tourelles du palais de l’Ombrière aux majestueuses façades du cours du Chapeau Rouge, du gibet de la place aux distributions d’aumônes, des chapelles funéraires à la procession de la Fête-Dieu… La compagnie, forte d’une centaine de magistrats, domine alors la ville, presque sans partage. La jurade, comme les autres institutions de la cité, se soumet à son autorité. Même le gouverneur de la province, le célèbre d’Epernon, aussi bien que les intendants savent que l’on ne peut braver impunément le parlement de Bordeaux. Mais cette aura peut-elle se maintenir au temps du triomphe de l’absolutisme royal? Durant ce règne qui fut celui d’une supposée reprise en main des cours souveraines, comment réagit l’un des parlements les plus indociles du royaume?D’une régence à l’autre, de 1643 à 1723, Bordeaux ne cesse donc d’être au cœur des préoccupations royales et le souverain garde toujours un œil sur cette cité rebelle, sur ces magistrats gascons volontiers sujets aux mouvements d’humeur. Qu’éclate la révolte du papier timbré, et c’est un exil de quinze ans qui s’abat sur toute la compagnie. Aussi, l’histoire du parlement de Bordeaux durant la seconde moitié du xviie siècle fournit-elle une clé d’analyse de la marche à l’absolutisme. Caroline Le Mao, née en 1976, est agrégée et maître de conférences en histoire moderne à l’université Michel de Montaigne-Bordeaux III.
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Ville rebelle, ville insoumise, Bordeaux fait figure, au xviie siècle, de môle de résistance face à l’autorité royale sans cesse grandissante. Lorsque le jeune Louis XIV se présente aux abords de la cité en 1650, il trouve portes closes pendant près de deux mois… La capitale de Guyenne joue alors l’un des plus beaux et des plus tragiques épisodes de son histoire: la Fronde. Deuxième foyer de rébellion après Paris, la cité est le refuge du parti des princes. Mais c’est oublier que le soulèvement fut initié par ceux qui sont alors les maîtres de la ville: les magistrats du parlement.Arnaud de Pontac, Bernard de Pichon, Lecomte de Latresne… Au sein de la cité, tout dit la présence et la puissance de ces hommes, des hautes tourelles du palais de l’Ombrière aux majestueuses façades du cours du Chapeau Rouge, du gibet de la place aux distributions d’aumônes, des chapelles funéraires à la procession de la Fête-Dieu… La compagnie, forte d’une centaine de magistrats, domine alors la ville, presque sans partage. La jurade, comme les autres institutions de la cité, se soumet à son autorité. Même le gouverneur de la province, le célèbre d’Epernon, aussi bien que les intendants savent que l’on ne peut braver impunément le parlement de Bordeaux. Mais cette aura peut-elle se maintenir au temps du triomphe de l’absolutisme royal? Durant ce règne qui fut celui d’une supposée reprise en main des cours souveraines, comment réagit l’un des parlements les plus indociles du royaume?D’une régence à l’autre, de 1643 à 1723, Bordeaux ne cesse donc d’être au cœur des préoccupations royales et le souverain garde toujours un œil sur cette cité rebelle, sur ces magistrats gascons volontiers sujets aux mouvements d’humeur. Qu’éclate la révolte du papier timbré, et c’est un exil de quinze ans qui s’abat sur toute la compagnie. Aussi, l’histoire du parlement de Bordeaux durant la seconde moitié du xviie siècle fournit-elle une clé d’analyse de la marche à l’absolutisme. Caroline Le Mao, née en 1976, est agrégée et maître de conférences en histoire moderne à l’université Michel de Montaigne-Bordeaux III.

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