Examens de biologie médicale délocalisée : place de la France dans le monde Enquête nationale en 2019 dans les établissements de santé
Type de matériel :
- GHT
- enquête en France
- DM
- examens de biologie médicale délocalisée
- ISO 22 870
- Groupement hospitalier de territoire
- pôle de biologie et pathologie
- Clinical laboratory improvement amendements
- SF
- aide-soignant
- EBMD
- Comité français d’accréditation
- accréditation
- TDR
- contrôle de qualité
- CLIA
- DIV
- dispositifs médicaux
- polymerase chain reaction
- AS
- PCR
- test rapide d’orientation diagnostique
- infirmier diplômé d’Etat
- TROD
- responsable assurance qualité
- Cofrac
- sage-femme
- test de diagnostic rapide
- PBP
- ARS
- COVID-19
- CME
- CQ
- IDE
- RAQ
- examens de biologie médicale délocalisée (EBMD)
- Agence régionale de santé
- Comité médical d’établissement
- diagnostic in vitro
- POCT
- ISO 22 870
- COVID-19
- accreditation
- survey in France
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RésuméLes examens de biologie médicale délocalisée (EBMD) sont soumis à accréditation. Une enquête nationale d’état des lieux propose une synthèse des connaissances. L’enquête diffuse 31 questions en 2019. Sont reçues 147 réponses (75 % biologistes, 49 % CHU, 42 % CHG). Seuls 20,41 % sont accrédités 22870, en majorité pour < 50 % des pôles médicaux ; 70 % disent s’y diriger fin 2019 ou en 2020. La cartographie est inconnue pour 32 % des EBMD et 82 % des TROD (test rapide d’orientation diagnostique). La visibilité est mauvaise auprès du comité médical d’établissement (40 %), du service informatique (31 %). La connexion est nécessaire pour 87-95 % des interrogés, selon le critère (CQ, habilitations...) et 66 % des réponses relèvent moins de 50 % de connexion effective. L’avantage majeur est la rapidité du résultat (62,5 %), puis la relation avec les soignants (33,3 %). Les inconvénients sont la difficulté de la démarche qualité (45 %) et le coût des tests (34,3 %). Des besoins en ressources humaines sont relevés pour les techniciens (82 %) et les biologistes (76 %). La multiplicité des sites, dispositifs et opérateurs induit une difficulté de mise en place et de maintien. La biologie délocalisée, sous responsabilité biologique, doit répondre à une démarche qualité rigoureuse impérative.
The point-of-care tests (POCT) are subject to accreditation. A national inventory survey provides a synthesis of knowledge. The survey distributed 31 questions in 2019. 147 responses were received (75% biologists, 49% CHU, 42% CHG). Only 20.41% are accredited ISO22870, the majority for <50% of the medical departments; 70% say they are going there at the end of 2019 or in 2020. The maps are unknown for 32% (EBMD) and 82% (TROD). Visibility is poor with: medical establishment committee (40%), IT department (31%). Connection is necessary for 87-95% depending on the criterion (QC, authorizations, etc.) and 66% of answers highlight that less than 50% of connexion is effective. The major advantage is the delay of the result (62.5%), then the relationship with the health teams (33.3%). The disadvantages: difficulty of the quality approach (45%), cost of tests (34.3%). Human resource requirements are identified for technicians (82%) and biologists (76%). The multiplicity of sites, devices and operators means that it is difficult to set up and maintain. Biology outside the laboratories, under biological responsibility, must meet a rigorous imperative quality approach.
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