64

The first orientation test for proteinuria typing is electrophoresis. However, this technique has several drawbacks, such as delayed turnaround time and subjective readings. Some laboratories therefore use quantitative assays of glomerular markers combined with tubular markers. However, the cost of reagents and the instability of certain markers are significant drawbacks for some peripheral laboratories.The aim of this study is to evaluate the implementation of an algorithm based on parameters that can be used by all laboratories for proteinuria typing within a timeframe compatible with the urgency of the situation. Albuminuria and urinary IgG were determined on 161 urines. ROC curves were produced, using urine electrophoresis read by an expert center as the reference method.The decision thresholds used are: glomerular proteinuria is defined by a \begin{equation} \frac{\text { Albumine }+ \text { IgG }}{\text { proteins }} \end{equation} ratio greater than 75.4% (100% specificity), and tubular or overload proteinuria is defined by by a \begin{equation} \frac{\text { Albumine }}{\text { proteins }} \end{equation} ratio less than 37.3% (100% sensitivity). Agreement between the results of the algorithm selected and the reference method used in our study was 88 %, with a kappa value of 0.807 (95% CI [0.729 to 0.885]).The algorithm’s performance suggests that it can find its place in the diagnostic strategy for clinically significant proteinuria, despite its limited indications. It is up to each biologist to assess the value of this algorithm in relation to the recruitment, habits and needs of clinicians.

Le premier examen d’orientation du typage d’une protéinurie est l’électrophorèse. Cependant, cette technique présente des inconvénients tels que le délai de rendu, le temps de réalisation et la difficulté d’interprétation. Certains laboratoires ont recours à des dosages quantitatifs de marqueurs glomérulaires associés à des marqueurs tubulaires. Cependant, le coût des réactifs et l’instabilité de certains marqueurs sont des inconvénients non négligeables pour certains laboratoires de périphérie.Le but de ce travail est d’évaluer la mise en place d’un algorithme basé sur des paramètres utilisables par tous les laboratoires pour typer une protéinurie dans un délai rapide.L’albuminurie et les IgG urinaires ont été dosées sur 161 urines typées en électrophorèse urinaire haute résolution par un centre expert. L’élaboration de courbes ROC permet de définir les seuils décisionnels suivant :rUne protéinurie glomérulaire est définie par un ratio \begin{equation} \frac{\text { Albumine }+ \text { IgG }}{\text { protéines }} \end{equation} supérieur à 75,4 % (spécificité à 100 %) et une protéinurie tubulaire ou de surcharge est définie par un ratio \begin{equation} \frac{\text { Albumine }}{\text { protéines }} \end{equation} inférieur à 37,3 % (sensibilité à 100 %). La concordance entre les résultats de l’algorithme retenu et la méthode de référence de notre étude est de 88 % avec une valeur kappa à 0,807 (IC95 % [0,729 à 0,885]).Les performances de l’algorithme suggèrent qu’il peut trouver sa place dans la stratégie diagnostique d’une protéinurie malgré les indications limitées. Il revient à chaque biologiste d’évaluer l’intérêt de ce dernier en fonction du recrutement des patients et des besoins des cliniciens.