Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

L’huître ou le maërl ? Le dilemme de la Marine face aux convoitises de la société d’agriculture de Brest (1840-1849)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Ressources en ligne : Abrégé : ‪In the early 1840s, the Bay of Brest flat oyster beds (Ostrea edulis) are depleted. This highly profitable activity, prized by fishermen, indirectly bolstered the number of registered sailors. The Navy, which had to be careful with this resource, commissioned an investigator to identify the causes of this impoverishment. Maerl dredging (Lithothamnium corallioides, Phymatholiton calcareum and Lithophyllum fasciculatum) is accused of damaging the oyster beds, and its exploitation was banned. At the same time, the Brest Agricultural Society was encouraging its use for a fertiliser usage and supply the “wasteland” of central Brittany. An arm wrestling opposes the Navy and the Brest Agricultural Society. Their influential and divergent interests prompted the Minister of the Navy to set up a joint commission in 1847, in charge of assessing the real repercussions of the amendment use. At the end of this investigation, the negotiations lead to a result deemed to be in the public interest. The Navy has finally adopted fisheries regulations, while the agricultural company is authorised to harvest maerl and red seaweed. But is this really favourable for all parties?‪Abrégé : Au début des années 1840, la Marine déplore l’appauvrissement des bancs d’huîtres plates (Ostrea edulis) de la rade de Brest. Cette activité très rémunératrice et prisée des pêcheurs renfloue indirectement le nombre d’inscrits maritimes. La Marine, qui se doit de ménager cette ressource, charge un enquêteur de sillonner la rade pour en rechercher les causes. Rapidement, le dragage du maërl (Lithothamnium corallioides, Phymatholiton calcareum et Lithophyllum fasciculatum) est accusé de détériorer les fonds d’huîtres et son exploitation devient interdite. Or, à cette même période, la société d’agriculture de Brest encourage l’usage de cette algue pour amender les terres « incultes » du centre Bretagne. Un bras de fer s’opère entre la Marine et la société d’agriculture de Brest. Leurs intérêts convergents et divergents incitent le ministre de la Marine à former une commission mixte en 1847. Celle-ci est chargée d’évaluer les répercussions de l’exploitation des amendements marins sur l’état de santé des huîtres plates. Au terme de cette enquête, la négociation aboutit à un résultat jugé d’intérêt général. La Marine s’est enfin dotée d’un règlement des pêches, tandis que la société d’agriculture est à nouveau autorisée à exploiter le maërl et le goémon rouge. Pour autant, cette issue est-elle réellement favorable à toutes les parties ?
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

22

‪In the early 1840s, the Bay of Brest flat oyster beds (Ostrea edulis) are depleted. This highly profitable activity, prized by fishermen, indirectly bolstered the number of registered sailors. The Navy, which had to be careful with this resource, commissioned an investigator to identify the causes of this impoverishment. Maerl dredging (Lithothamnium corallioides, Phymatholiton calcareum and Lithophyllum fasciculatum) is accused of damaging the oyster beds, and its exploitation was banned. At the same time, the Brest Agricultural Society was encouraging its use for a fertiliser usage and supply the “wasteland” of central Brittany. An arm wrestling opposes the Navy and the Brest Agricultural Society. Their influential and divergent interests prompted the Minister of the Navy to set up a joint commission in 1847, in charge of assessing the real repercussions of the amendment use. At the end of this investigation, the negotiations lead to a result deemed to be in the public interest. The Navy has finally adopted fisheries regulations, while the agricultural company is authorised to harvest maerl and red seaweed. But is this really favourable for all parties?‪

Au début des années 1840, la Marine déplore l’appauvrissement des bancs d’huîtres plates (Ostrea edulis) de la rade de Brest. Cette activité très rémunératrice et prisée des pêcheurs renfloue indirectement le nombre d’inscrits maritimes. La Marine, qui se doit de ménager cette ressource, charge un enquêteur de sillonner la rade pour en rechercher les causes. Rapidement, le dragage du maërl (Lithothamnium corallioides, Phymatholiton calcareum et Lithophyllum fasciculatum) est accusé de détériorer les fonds d’huîtres et son exploitation devient interdite. Or, à cette même période, la société d’agriculture de Brest encourage l’usage de cette algue pour amender les terres « incultes » du centre Bretagne. Un bras de fer s’opère entre la Marine et la société d’agriculture de Brest. Leurs intérêts convergents et divergents incitent le ministre de la Marine à former une commission mixte en 1847. Celle-ci est chargée d’évaluer les répercussions de l’exploitation des amendements marins sur l’état de santé des huîtres plates. Au terme de cette enquête, la négociation aboutit à un résultat jugé d’intérêt général. La Marine s’est enfin dotée d’un règlement des pêches, tandis que la société d’agriculture est à nouveau autorisée à exploiter le maërl et le goémon rouge. Pour autant, cette issue est-elle réellement favorable à toutes les parties ?

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025