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L’Approche centrée sur la personne est prise entre deux conceptions : le syndrome de la belle âme (Beauté) et une vue mécaniste de la thérapie (Cyborg). L’Approche centrée sur la personne, enthousiasmée par le sens de sa propre pureté et animée par des récits chrétiens d’amour (souvent l’Agapé divine plutôt que l’Éros subversif et relationnel), s’efforce de maintenir son propre rôle en défendant ses principes philosophiques. Cependant, inquiète de ne plus être pertinente dans un monde en évolution rapide et désirant être plus efficace, elle embrasse le néolibéralisme et son sac d’algorithmes, de données et d’éthique axée sur le marché. Ainsi, la Beauté et le Cyborg sont parfois réunis dans une alliance contre nature au sein de l’Approche centrée sur la personne. Après un examen de ces deux points de vue, cet article ouvre une voie en tirant des enseignements de la psychologie organismique, des racines de l’Approche et de la littérature.