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L’émergence d’une classe industrielle nationale est-elle possible en Afrique ? Le « débat kényan » vu à travers le prisme de la Metal and Engineering Corporation (METEC) en Éthiopie

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Ressources en ligne : Abrégé : Une classe capitaliste nationale peut-elle émerger dans les pays africains nouvellement indépendants ? Débattue il y a quarante ans à propos du Kenya, la question se pose également pour l’Éthiopie des trois dernières décennies. Bien que ce pays n’ait jamais été colonisé, son passage il y a trente ans d’un régime militaire à un État démocratique et développeur a marqué un tournant comparable à celui des pays africains anciennement colonisés. Cette transition politique promettait d’accorder un rôle économique plus important au secteur privé national, jusqu’alors très limité. Cette transition s’est toutefois accompagnée d’importantes contradictions en matière de propriété du capital, compte tenu de la centralisation de la politique industrielle par l’État éthiopien. Cet article analyse les tentatives de l’État éthiopien de stimuler la formation d’une classe capitaliste productive et autochtone, dans le secteur des métaux et de l’ingénierie, au cours de la dernière décennie.Abrégé : Can a national capitalist class emerge in newly independent African countries? This question was debated forty years ago in relation to Kenya, but it is also relevant to Ethiopia in the last three decades. Although Ethiopia was never colonized, its transition thirty years ago from military rule to a democratic and developmental state marked a turning point comparable to that of formerly colonized African countries. This political transition was supposed to give a greater economic role to the domestic private sector, which had previously been very limited. However, this transition was accompanied by significant contradictions in capital ownership, given the centralization of industrial policy by the Ethiopian state. This article analyzes the Ethiopian state’s attempts to stimulate the formation of a productive, indigenous capitalist class in the metals and engineering sectors over the past decade.
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Une classe capitaliste nationale peut-elle émerger dans les pays africains nouvellement indépendants ? Débattue il y a quarante ans à propos du Kenya, la question se pose également pour l’Éthiopie des trois dernières décennies. Bien que ce pays n’ait jamais été colonisé, son passage il y a trente ans d’un régime militaire à un État démocratique et développeur a marqué un tournant comparable à celui des pays africains anciennement colonisés. Cette transition politique promettait d’accorder un rôle économique plus important au secteur privé national, jusqu’alors très limité. Cette transition s’est toutefois accompagnée d’importantes contradictions en matière de propriété du capital, compte tenu de la centralisation de la politique industrielle par l’État éthiopien. Cet article analyse les tentatives de l’État éthiopien de stimuler la formation d’une classe capitaliste productive et autochtone, dans le secteur des métaux et de l’ingénierie, au cours de la dernière décennie.

Can a national capitalist class emerge in newly independent African countries? This question was debated forty years ago in relation to Kenya, but it is also relevant to Ethiopia in the last three decades. Although Ethiopia was never colonized, its transition thirty years ago from military rule to a democratic and developmental state marked a turning point comparable to that of formerly colonized African countries. This political transition was supposed to give a greater economic role to the domestic private sector, which had previously been very limited. However, this transition was accompanied by significant contradictions in capital ownership, given the centralization of industrial policy by the Ethiopian state. This article analyzes the Ethiopian state’s attempts to stimulate the formation of a productive, indigenous capitalist class in the metals and engineering sectors over the past decade.

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