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“Un martyr de la bibliographie” (Joseph-Marie Quérard) par un bibliographe fou

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2012. Ressources en ligne : Abrégé : Joseph Quérard fut un bibliographe prolifique, d’une grande rigueur, plein de bonnes idées et apte à les mettre en œuvre, mais il était handicapé par une personnalité acariâtre ; il était difficile, voire impossible de travailler avec lui. En 1822, Quérard, qui était jeune et inexpérimenté, entreprit, tout en travaillant pour la librairie viennoise de Philip-Josef Schalbacher, une bibliographie nationale de la France à partir de 1700. La France littéraire fut imprimée et publiée par Firmin-Didot, en dix volumes, de 1827 à 1842. Elle a toujours connu un grand succès. Avant cette publication, Quérard déploya une grande activité ; il tenta de lancer sans succès des journaux sur le commerce des livres et il commença ses grands travaux bibliographiques aves les frères Daguin qui l’en exclurent ; il en conçut une grande rancune. En 1845, la publication de son livre, Les Auteurs déguisés, le plaça au cœur de cette spécialité pour laquelle il est universellement connu. En 1848, fut publié le premier des cinq volumes de l’une des plus importantes œuvres d’érudition du dix-neuvième siècle, Les Supercheries littéraires dévoilées, achevées en 1860. À cette époque, on publia davantage de journaux sur le commerce du livre, mais aussi les volumes onze et douze de La France littéraire et de nombreux autres. En 1837, Quérard commença, avec une bibliographie de Jean-Jacques Rousseau, la publication de tirés à part de ses traités généraux ; il continua cette pratique jusqu’à sa mort. On peut citer ici son meilleur journal, le Quérard (1855). En 1865, il fut décoré de la Légion d’honneur au grade de Chevalier. Il mourut du choléra quelques mois plus tard, alors qu’il corrigeait les épreuves d’une nouvelle édition des Supercheries littéraires dévoilées. Cela ne fut connu qu’après l’achat par Gustave Brunet de Bordeaux des documents contenus dans le cabinet de Quérard. G. Brunet constitua une équipe qui publia des éditions révisées regroupant les Anonymes de Quérard et de Barbier. On vit aussi paraître des éditions des Livres perdus et des Livres à clef de Quérard. L’œuvre imprimée de Quérard est un imbroglio d’éditions à l’essai ou diffusées par souscriptions, ce dont témoignent les multiples cartons repérés dans les différents exemplaires. L’auteur a essayé de clarifier la situation par une analyse bibliographique et en utilisant la Bibliographie de la France.
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Joseph Quérard fut un bibliographe prolifique, d’une grande rigueur, plein de bonnes idées et apte à les mettre en œuvre, mais il était handicapé par une personnalité acariâtre ; il était difficile, voire impossible de travailler avec lui. En 1822, Quérard, qui était jeune et inexpérimenté, entreprit, tout en travaillant pour la librairie viennoise de Philip-Josef Schalbacher, une bibliographie nationale de la France à partir de 1700. La France littéraire fut imprimée et publiée par Firmin-Didot, en dix volumes, de 1827 à 1842. Elle a toujours connu un grand succès. Avant cette publication, Quérard déploya une grande activité ; il tenta de lancer sans succès des journaux sur le commerce des livres et il commença ses grands travaux bibliographiques aves les frères Daguin qui l’en exclurent ; il en conçut une grande rancune. En 1845, la publication de son livre, Les Auteurs déguisés, le plaça au cœur de cette spécialité pour laquelle il est universellement connu. En 1848, fut publié le premier des cinq volumes de l’une des plus importantes œuvres d’érudition du dix-neuvième siècle, Les Supercheries littéraires dévoilées, achevées en 1860. À cette époque, on publia davantage de journaux sur le commerce du livre, mais aussi les volumes onze et douze de La France littéraire et de nombreux autres. En 1837, Quérard commença, avec une bibliographie de Jean-Jacques Rousseau, la publication de tirés à part de ses traités généraux ; il continua cette pratique jusqu’à sa mort. On peut citer ici son meilleur journal, le Quérard (1855). En 1865, il fut décoré de la Légion d’honneur au grade de Chevalier. Il mourut du choléra quelques mois plus tard, alors qu’il corrigeait les épreuves d’une nouvelle édition des Supercheries littéraires dévoilées. Cela ne fut connu qu’après l’achat par Gustave Brunet de Bordeaux des documents contenus dans le cabinet de Quérard. G. Brunet constitua une équipe qui publia des éditions révisées regroupant les Anonymes de Quérard et de Barbier. On vit aussi paraître des éditions des Livres perdus et des Livres à clef de Quérard. L’œuvre imprimée de Quérard est un imbroglio d’éditions à l’essai ou diffusées par souscriptions, ce dont témoignent les multiples cartons repérés dans les différents exemplaires. L’auteur a essayé de clarifier la situation par une analyse bibliographique et en utilisant la Bibliographie de la France.

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