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Cet article s’intéresse aux méthodes psychothérapeutiques utilisées dans la déparentification : la reconnaissance de l’empreinte de la parentification à l’âge adulte, l’évaluation et son élaboration lors des psychothérapies individuelles ou familiales. La déparentification consiste à mettre au travail la position paradoxale du sujet parentifié, celle de prendre totalement en charge l’autre, une position salvatrice au départ qui se révèle trop lourde dans un deuxième temps, car en contradiction avec les propres intérêts du sujet. Un des objectifs de la déparentification est d’élaborer la position de sollicitude extrême, celle du « sauveur » qu’on aperçoit dans les relations lorsque l’adulte perçoit un infantile traumatique chez l’autre comme il l’avait perçu chez son parent en souffrance. La déparentification met en évidence une parentalité précoce construite sur du vide ou à partir du négatif de la parentalité, nous faisant penser à une parentalité défensive d’emprunt, réparatrice, compulsive et agissante.

Psychotherapeutic methods used in deparentification are discussed, attention being paid to the recognition of the imprint of parentification in adulthood and to evaluation and its elaboration during individual or family psychotherapy. Deparentification involves putting to work the paradoxical position of the parentified subject, that of fully taking charge of the other person. This begins as a saving position but subsequently turns out to be too cumbersome as it rubs up against the subject’s own interests. One of the goals of deparentification is to work on the position of extreme solicitude, that of the “saviour” that we see in relationships, when the adult perceives a traumatic infant in the other person, as perceived in their suffering parent. Deparentification highlights early parenthood, built on emptiness or from negative parenting, leading us to contemplate an assumed, repairing, compulsive and active defensive form of parenting.