Le poids de la mort en ehpad et ses effets dans les liens intersubjectifs
Type de matériel :
96
À partir d’une recherche sur les effets de l’impossible travail de deuil en institution de type ehpad, cet article fait état du poids de la mort, des fantasmes et représentations qu’il génère, dans les échanges intersubjectifs qui se déploient entre les professionnels et les résidents. Est envisagé un lien analogique entre les problématiques du grand vieillissement, la production de fantasmes spécifiques, l’émergence de faits graves de maltraitance envers les sujets accueillis. En effet, les représentations de la personne âgée, le spectre de la mort et la mise en place de manœuvres défensives de la part des soignants viennent altérer préjudiciablement la mise en place d’une préoccupation soignante et d’une parentalité institutionnelle.
Based on research on the effects of the impossible work of bereavement in a nursing home type institution, this article reports on the weight of death, the fantasies and representations it generates, in the intersubjective exchanges that unfold between professionals and residents. An analog link between the problems associated with old ages, the production of specific fantasies, the emergence of serious facts of mistreatment towards the subjects welcomed, the representations of the elderly, the spectrum of death and the implementation of defensive mechanisms on the part of caregivers come to detrimentally alter the establishment of a care concern and « institutional parenthood », in other words, the parental role that institutions exercise on its professionals and residents.
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