Le psychologue et le toxicomane
Type de matériel :
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Cet article analyse l’embarras qui saisit le psychologue face aux patients toxicomanes. Ces patients sont loin d’être assidus aux entretiens psychothérapiques et se bornent souvent à y faire le récit au premier degré de leur « galère ». Lorsqu’il est privé d’accès à la subjectivité souffrante du toxicomane, le psychologue risque d’adopter diverses attitudes inadaptées dans la relation thérapeutique : faire « la morale » au patient et lui imposer d’être abstinent ; mener une enquête généalogique à la manière d’un détective; surinvestir les plus «terre à terre » des missions dévolues aux équipes des institutions d’aide aux toxicomanes (le travail en partenariat inter-institutionnel) ; surinterpréter les propos – et plus encore le silence – du patient.
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