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Du droit à la ville au droit à la métropole ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Ressources en ligne : Abrégé : Alors que pour Henri Lefebvre, la crise de la ville industrielle témoigne d’une zone critique où l’urbain absorbe le rural et le soumet à la logique de la valeur d’échange, émerge un « droit à la ville » qu’il faut comprendre, selon Francesco Brancaccio, comme un droit d’utiliser ou de s’approprier un bien ou un espace indépendamment de la nature de la propriété, publique ou privée, dont ce bien ou cet espace est l’objet. Cette lecture rejoint la critique de David Harvey qui perçoit dans les mouvements urbains des années 1990-2000, la manifestation d’une résistance à une nouvelle logique de l’accumulation, fondée sur la privatisation ou la « dépossession » des biens, de l’espace et des services publics. Pour F. Brancaccio, ces auteurs mettent en avant l’importance et la centralité des communs comme alternative à l’Etat et au marché. Une lecture qui converge avec celle d’Antonio Négri, qui met l’accent sur les luttes métropolitaines pour davantage d’autonomie face aux mécanismes d’exploitation et d’expropriation des communs. D’où à ses yeux l’importance de considérer le commun comme un « mode de production » et de s’interroger, dans cette perspective, sur les luttes qui pourraient ouvrir le passage d’un droit à la ville à un droit à la métropole.
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Alors que pour Henri Lefebvre, la crise de la ville industrielle témoigne d’une zone critique où l’urbain absorbe le rural et le soumet à la logique de la valeur d’échange, émerge un « droit à la ville » qu’il faut comprendre, selon Francesco Brancaccio, comme un droit d’utiliser ou de s’approprier un bien ou un espace indépendamment de la nature de la propriété, publique ou privée, dont ce bien ou cet espace est l’objet. Cette lecture rejoint la critique de David Harvey qui perçoit dans les mouvements urbains des années 1990-2000, la manifestation d’une résistance à une nouvelle logique de l’accumulation, fondée sur la privatisation ou la « dépossession » des biens, de l’espace et des services publics. Pour F. Brancaccio, ces auteurs mettent en avant l’importance et la centralité des communs comme alternative à l’Etat et au marché. Une lecture qui converge avec celle d’Antonio Négri, qui met l’accent sur les luttes métropolitaines pour davantage d’autonomie face aux mécanismes d’exploitation et d’expropriation des communs. D’où à ses yeux l’importance de considérer le commun comme un « mode de production » et de s’interroger, dans cette perspective, sur les luttes qui pourraient ouvrir le passage d’un droit à la ville à un droit à la métropole.

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