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Résumé L’article explore, à travers les premières amitiés de S. Freud, le rôle de celles-ci dans la genèse de la théorie psychanalytique. Il montre comment l’importance du regard amical permet à la créativité scientifique de se déployer, mais aussi souligne le rôle d’un regard tiers dans une clinique partagée, qui permet à S. Freud de se dégager de théories conçues dans la dualité et la toute-puissance.

Throughout S. Freud’s first friendly relationships, this article examines what place such relationships took in the genesis of the psychoanalytic theory. It demonstrates how the importance of the friendly expression of a person enables the scientific creativity to blossom but it also emphasizes the part played by the other’s eyes in a shared clinic, which enables S. Freud to free himself from theories built up in a dual and almighty disposition.