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L’image d’« assistés », dont souffrent les bénéficiaires de minimas sociaux, se voit relativement ébranlée par ce qui, à l’inverse, apparaît comme une revendication d’autonomie de leur part. En quoi l’ empowerment, processus d’autodétermination et d’autonomisation, plébiscité en Amérique du Nord et en Europe, peut-il constituer une réponse possible à cette revendication ? Afin de répondre à cette question, cet article vise d’abord à définir les multiples dimensions du processus d’ empowerment, à le confronter avec nos méthodes d’insertion et de développement, et enfin à l’appréhender en tant que modèle qui, à défaut d’être stabilisé, relève encore d’un idéal de pouvoir d’agir et d’autonomie.