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Vieillards agressifs et maltraitants

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2000. Ressources en ligne : Abrégé : En institution, les vieillards sont probablement plus souvent victimes de maltraitance, que maltraitants eux-mêmes. Parfois, résidants et soignants sont l’un et l’autre alternativement, tant il est vrai que l’agressivité est la réponse la plus naturelle à l’agression. On retrouve cette ambivalence pour l’institution dans son ensemble, à la fois victime de l’âgisme ambiant (qui est une forme de violence sociale), et génératrice de contraintes (souvent évitables et toujours mal vécues). L’expression la plus primitive de l’agressivité est la violence physique, mais la violence psychologique, moins spectaculaire et plus variée dans son expression, peut être tout aussi destructrice. Pourquoi ces veillards sont-ils agressifs ? Leur violence est-elle innée, ou résulte-t-elle d’un excès de frustration, d’une perte de maîtrise ? Très souvent, elle est la conséquence d’une souffrance impossible à élaborer. La réponse à la violence de ces vieillards agressifs fait appel à la relation (un œil sur soi, un œil sur l’autre), à la médiation, à l’aménagement du cadre de vie, parfois à la prescription d’une médication psychotrope. La violence est mortifère. Mais un sujet agressif mobilise une énergie dont une prise en soin personnalisée et concertée peut tirer profit pour le ramener sur le chemin de la vie.Abrégé : Elderly people in institutions are more often likely to be the victims of abuse themselves than to be abusive. Occasionally both residents and carers are alternatively one or the other due to the fact that aggressiveness is the most natural response to aggression. This ambivalence can be found throughout such institutions as a whole for they are both victims of the prevailing atmosphere of old age (which is a type of social violence) and generators of constraint (sometimes avoidable and always resented). The most primitive expression of aggressiveness is physical violence. However, psychological violence, which is less spectacular and more varied in its expression, can be just as destructive. Why are these old people aggressive? Is their violence inborn or is it due to frustration or lack of control? It very often stems from an inexpressible suffering. The response to the violence of these old people lies in relationship (an eye on oneself and an eye on others), in mediation, in the way their living environment is set-up, sometimes in the prescription of psychotropic medication. Violence is mortifying. However, aggressive subjects muster energy which, if individually supervised and chanelled, can be used to bring them back onto the path of life.
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En institution, les vieillards sont probablement plus souvent victimes de maltraitance, que maltraitants eux-mêmes. Parfois, résidants et soignants sont l’un et l’autre alternativement, tant il est vrai que l’agressivité est la réponse la plus naturelle à l’agression. On retrouve cette ambivalence pour l’institution dans son ensemble, à la fois victime de l’âgisme ambiant (qui est une forme de violence sociale), et génératrice de contraintes (souvent évitables et toujours mal vécues). L’expression la plus primitive de l’agressivité est la violence physique, mais la violence psychologique, moins spectaculaire et plus variée dans son expression, peut être tout aussi destructrice. Pourquoi ces veillards sont-ils agressifs ? Leur violence est-elle innée, ou résulte-t-elle d’un excès de frustration, d’une perte de maîtrise ? Très souvent, elle est la conséquence d’une souffrance impossible à élaborer. La réponse à la violence de ces vieillards agressifs fait appel à la relation (un œil sur soi, un œil sur l’autre), à la médiation, à l’aménagement du cadre de vie, parfois à la prescription d’une médication psychotrope. La violence est mortifère. Mais un sujet agressif mobilise une énergie dont une prise en soin personnalisée et concertée peut tirer profit pour le ramener sur le chemin de la vie.

Elderly people in institutions are more often likely to be the victims of abuse themselves than to be abusive. Occasionally both residents and carers are alternatively one or the other due to the fact that aggressiveness is the most natural response to aggression. This ambivalence can be found throughout such institutions as a whole for they are both victims of the prevailing atmosphere of old age (which is a type of social violence) and generators of constraint (sometimes avoidable and always resented). The most primitive expression of aggressiveness is physical violence. However, psychological violence, which is less spectacular and more varied in its expression, can be just as destructive. Why are these old people aggressive? Is their violence inborn or is it due to frustration or lack of control? It very often stems from an inexpressible suffering. The response to the violence of these old people lies in relationship (an eye on oneself and an eye on others), in mediation, in the way their living environment is set-up, sometimes in the prescription of psychotropic medication. Violence is mortifying. However, aggressive subjects muster energy which, if individually supervised and chanelled, can be used to bring them back onto the path of life.

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