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Quelle autonomie une éducation aux droits de l’homme est-elle susceptible de développer chez le sujet, en particulier dans le cadre de l’école ? En référence aux paradoxes et aux illusions inscrits dans l’éthique même des droits de l’homme, ainsi qu’aux tensions qui apparaissent dans la pratique des “droits fondamentaux”, tant au niveau du sujet que des rapports sociaux, le texte présente une hypothèse de travail. Si les droits de l’homme impliquent la reconnaissance d’une autonomie du sujet, la nature de cette autonomie ne saurait concerner que les méthodes, les procédés selon lesquels il parvient à vivre la complexité et les contradictions de ses droits “humains”. On peut introduire alors le concept d’“autonomie procédurale”, pour désigner quel rapport relie le sujet en définitive à l’éthique même des droits de l’homme, les siens et ceux de l’“autre homme”.

A road towards the universality of human rights : illusion or possible education ? What autonomy education to human rights could possibly bring about, particularly at school ? In reference to paradoxes and illusions lying within the ethics of human rights, and in reference to the visible tensions in the exercise of “fundamental rights”, subject and society related, this text presents a research hypotheses. If human rights imply the acknowledgement of the subject’s autonomy, its nature should only relate to methods or processes that allow him to live the complexity and the contradictions of his “human” rights. The concept of “procedural autonomy” can then be introduced to designate the kind of link existing between the subject and the ethics of human rights, his own and everybody else’s.