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Dans le cadre de la formation continue des professeurs du second degré, les stages sur la grammaire et l’orthographe questionnent singulièrement la posture du formateur sur les questions d’étude de la langue. Entre insécurité, tantôt linguistique, tantôt conceptuelle, et volonté d’enseigner autrement, le professeur en formation doit faire évoluer son rapport à la langue en réactivant ses connaissances. L’étude envisage la façon dont ces stages, proposés dans l’académie de Créteil, sont conçus et mis en œuvre autour des enjeux, objectifs, activation des connaissances grammaticales, mais aussi interroge cet enseignement en ce qu’il entraine des changements de positionnement (du formateur comme du stagiaire). Il s’agit sans doute moins de répondre à toutes les questions des stagiaires – de niveaux très différents – que de les autoriser à problématiser les programmes officiels, à les articuler avec le réel de la classe et ainsi assoir une posture plus distanciée et sereine vis-à-vis de l’étude de la langue.