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L’article prend pour objet la figure de l’adversaire du théâtre dans le corpus des défenses anglaises et françaises. Elle est le support d’une argumentation ad personam qui vise à disqualifier les théâtrophobes et leur discours en les ridiculisant, notamment en leur attribuant les vices qu’ils imputent eux-mêmes au théâtre. Elle permet aussi d’observer la dynamique d’une polémique qui n’a rien d’un dialogue, et de révéler ses enjeux économiques et politiques.

The paper examines how French and English apologies for the theatre (treatises as well as plays) represent their opponents. Through irony and ridicule, they aim to disqualify the enemies of the stage and their argumentation, especially by accusing them of the vices they ascribe to the theatre. By focusing on the dynamics of this polemic, which is by no means a dialogue, one discovers that the issues at stake are economic and political.