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De Raymond à Marillier : illustrer les contes de Mme d’Aulnoy

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les illustrations des récits de Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy, ont peu attiré l’attention de la critique, qui s’est davantage intéressée aux frontispices des divers recueils de la conteuse. Or, celles-ci nous permettent de mieux comprendre l’évolution qui caractérise la réception du genre féerique au cours du xviiie siècle, de même que le rapport entre texte et image dans le contexte particulier du conte de fées, qui, par nature, donne à voir. L’étude diachronique de séries iconographiques produites pour illustrer les diverses éditions des Contes nouveaux ou les Fées à la mode d’Aulnoy apparaît alors comme une voie prometteuse pour appréhender ces deux phénomènes. Dans cet article, nous nous intéressons plus particulièrement à celles réalisées pour les contes « La biche au bois », « Belle Belle ou le chevalier Fortuné » et « Le pigeon et la colombe », d’abord sous la forme de gravures réalisées par Jean Raymond pour le recueil en quatre tomes publié chez la veuve de Théodore Girard en 1698, et ensuite dans les versions en pleine page que fournit Clément-Pierre Marillier pour le Cabinet des fées (1785-1787) que dirigera Charles-Joseph de Mayer.Abrégé : The illustrations of the tales of Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, Baroness of Aulnoy, have attracted little attention from critics, who were more interested in the frontispieces of the storyteller’s various collections. However, these provide a better understanding of the evolution which characterizes the reception of fairy tales during the 18th century, as well as the relationship between text and image in this particular genre. The diachronic study of iconographic series produced to illustrate the various editions of the Contes nouveaux ou les Fées à la mode therefore appears to be a promising point from which to observe these two phenomena. In this article, we are particularly interested in those produced for the tales “La biche au bois”, “Belle Belle ou le chevalier Fortuné” and “Le pigeon et la colombe”, first in the form of the engravings by Jean Raymond for the collection in four volumes published by Théodore Girard’s widow in 1698, and then in the full-page versions provided by Clément-Pierre Marillier almost a hundred years later for the Cabinet des fées (1785-1787), directed by Charles-Joseph de Mayer.
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Les illustrations des récits de Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy, ont peu attiré l’attention de la critique, qui s’est davantage intéressée aux frontispices des divers recueils de la conteuse. Or, celles-ci nous permettent de mieux comprendre l’évolution qui caractérise la réception du genre féerique au cours du xviiie siècle, de même que le rapport entre texte et image dans le contexte particulier du conte de fées, qui, par nature, donne à voir. L’étude diachronique de séries iconographiques produites pour illustrer les diverses éditions des Contes nouveaux ou les Fées à la mode d’Aulnoy apparaît alors comme une voie prometteuse pour appréhender ces deux phénomènes. Dans cet article, nous nous intéressons plus particulièrement à celles réalisées pour les contes « La biche au bois », « Belle Belle ou le chevalier Fortuné » et « Le pigeon et la colombe », d’abord sous la forme de gravures réalisées par Jean Raymond pour le recueil en quatre tomes publié chez la veuve de Théodore Girard en 1698, et ensuite dans les versions en pleine page que fournit Clément-Pierre Marillier pour le Cabinet des fées (1785-1787) que dirigera Charles-Joseph de Mayer.

The illustrations of the tales of Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, Baroness of Aulnoy, have attracted little attention from critics, who were more interested in the frontispieces of the storyteller’s various collections. However, these provide a better understanding of the evolution which characterizes the reception of fairy tales during the 18th century, as well as the relationship between text and image in this particular genre. The diachronic study of iconographic series produced to illustrate the various editions of the Contes nouveaux ou les Fées à la mode therefore appears to be a promising point from which to observe these two phenomena. In this article, we are particularly interested in those produced for the tales “La biche au bois”, “Belle Belle ou le chevalier Fortuné” and “Le pigeon et la colombe”, first in the form of the engravings by Jean Raymond for the collection in four volumes published by Théodore Girard’s widow in 1698, and then in the full-page versions provided by Clément-Pierre Marillier almost a hundred years later for the Cabinet des fées (1785-1787), directed by Charles-Joseph de Mayer.

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