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En France, depuis trois ans, l’entrepreneuriat des jeunes est fortement promu avec le statut d’étudiant entrepreneur. L’objectif de cet article est d’analyser si les étudiants-entrepreneurs prennent en compte les critères de la RSE (responsabilité sociale des entreprises) dans leurs projets. A savoir : connaissent-ils les concepts mobilisés ? Ont-ils intégré cette dimension à leur projet ? En termes de résultats, nous formons l’hypothèse d’une tendance des jeunes à aller vers les thématiques de la RSE (comme l’environnement) malgré une forte méconnaissance de la thématique. Pour répondre à ces questionnements, l’article s’articule en trois parties.Il s’agit de questionner la volonté effective de ces jeunes à mettre en place ou à développer la RSE dans leurs projets. Malgré des difficultés à définir précisément la notion, elle est bien présente sauf pour l’un d’entre eux où la survie du projet importe plus pour l’instant. Pour le secteur de l’économie sociale et solidaire, elle fait partie de « leurs gênes » ou est « l’essence du projet ». Classification JEL : L26, L31

In France, for three years, youth entrepreneurship is strongly promoted with student entrepreneur status. The goal of this article is to analyze if the student entrepreneurs take into account the criteria of CSR (corporate social responsibility) in their projects. Namely : do they know the concepts involved ? They integrated this dimension to their project ? In terms of results, we are assuming a trend of young people to go to the themes of CSR (such as the environment) despite a strong misunderstanding of the topic. To answer these questions, article is articulated in three parts. He is questioning the actual will of these young people to set up or develop CSR in their projects. Despite difficulties to precisely define the notion, it is present except for one of them where the survival of the project is more important for now. For the sector of the social and solidarity economy, it is part of "genes" or is "the essence of the project.