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Origines, interprétations et usages de la « neutralité helvétique »

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2009. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLa « neutralité » helvétique, déjà évoquée au XVIIe siècle, fut inscrite dans les traités de Vienne de 1815 comme garante de l’intégrité et de l’inviolabilité du territoire suisse. Or, elle va souvent servir à camoufler son engagement douteux dans des affaires commerciales, bancaires ou politiques avec des pays étrangers. Chateaubriand déplorait déjà que « neutres dans les grandes révolutions des États qui les environnaient, les Suisses s’enrichissaient des malheurs d’autrui et fondèrent une banque sur les calamités humaines ». À partir de la Grande Guerre, le principe de neutralité fut hissé au rang de mythe de l’identité nationale et s’inscrivit désormais dans le catalogue des valeurs fondamentales de la politique du pays. Or, ce mythe a été sérieusement ébréché par les recherches historiques récentes qui ont mis à nu les sympathies suisses à l’égard de l’Italie fasciste, du régime de Franco et de l’Allemagne nazie.Abrégé : The Swiss neutrality, already evoked since the 17th century, was placed in the treaties of Vienna as a guarantee of the integrity and the inviolability of the Swiss territory. It would often serve, however, as a cover for the country’s questionable commercial, banking and political dealing with foreign countries. Chateaubriand had already lamented that “neutral towards the great revolutions of the environing countries, the Swiss were growing rich thanks to the misfortunes of the others and founded a bank on the human calamities”. Since the Great War, the principle of neutrality was raised to the rank of a myth of the national identity and was included amidst the fundamental values of the Swiss policy. Nevertheless, this myth is seriously contested by recent historical research, that reveals completely the Swiss sympathy for fascist Italy, Franco’s regime and Nazi Germany.
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RésuméLa « neutralité » helvétique, déjà évoquée au XVIIe siècle, fut inscrite dans les traités de Vienne de 1815 comme garante de l’intégrité et de l’inviolabilité du territoire suisse. Or, elle va souvent servir à camoufler son engagement douteux dans des affaires commerciales, bancaires ou politiques avec des pays étrangers. Chateaubriand déplorait déjà que « neutres dans les grandes révolutions des États qui les environnaient, les Suisses s’enrichissaient des malheurs d’autrui et fondèrent une banque sur les calamités humaines ». À partir de la Grande Guerre, le principe de neutralité fut hissé au rang de mythe de l’identité nationale et s’inscrivit désormais dans le catalogue des valeurs fondamentales de la politique du pays. Or, ce mythe a été sérieusement ébréché par les recherches historiques récentes qui ont mis à nu les sympathies suisses à l’égard de l’Italie fasciste, du régime de Franco et de l’Allemagne nazie.

The Swiss neutrality, already evoked since the 17th century, was placed in the treaties of Vienna as a guarantee of the integrity and the inviolability of the Swiss territory. It would often serve, however, as a cover for the country’s questionable commercial, banking and political dealing with foreign countries. Chateaubriand had already lamented that “neutral towards the great revolutions of the environing countries, the Swiss were growing rich thanks to the misfortunes of the others and founded a bank on the human calamities”. Since the Great War, the principle of neutrality was raised to the rank of a myth of the national identity and was included amidst the fundamental values of the Swiss policy. Nevertheless, this myth is seriously contested by recent historical research, that reveals completely the Swiss sympathy for fascist Italy, Franco’s regime and Nazi Germany.

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