Les troisièmes molaires dans la décision thérapeutique en orthodontie
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : 2022.
Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : IntroductionDespite a high prevalence of agenesis, third molars should frequently be considered in our orthodontic treatment plans.Material and MethodThe aim of this study was to describe, according to the literature, the therapeutic possibilities of third molar management.ResultsThe avulsion isn’t systematic. The French National Authority for Health has updated its guidance about it. Indeed, surgical procedures can present with potentially irreversible risks (nerve damage, bone necrosis). It is necessary to assess the benefit/risk balance and to inform the patient accordingly. Whether symptomatic or not, pathological third molars are among the most obvious indication for avulsion as well as third molars that may lead to resorption or carious lesion of the adjacent molar. On the other hand, it is not recommended to avulse third molars to prevent the appearance of anterior crowding or in case of a favorable evolution. Some of our orthodontic therapies can lead to the avulsion of the third molars: the orthognathic surgery (especially mandibular surgery) or the distalization. They can be placed by transplantation, by mesialization, sometimes with the help of bone anchors, or by straightening the axis for a prosthetic or implant-prosthetic restoration.DiscussionIn the adolescent, the germs of the third molars would not limit the amount of distalization; these molars would continue to grow despite the distalization of the more anterior molars.ConclusionWisdom teeth should be considered as third molars in their own right and can thus be used in edentulous situations.Abrégé : IntroductionLes troisièmes molaires, malgré une prévalence d’agénésie élevée, doivent fréquemment être prises en compte dans nos plans de traitement orthodontique.Matériel et méthodeL’objectif de l’étude était de décrire, selon la littérature, les possibilités thérapeutiques de gestion de la troisième molaire.RésultatsL’avulsion n’est pas systématique. La Haute Autorité de Santé a mis à jour ses recommandations à ce sujet : la chirurgie présente des risques dont certains peuvent s’avérer irréversibles (lésion nerveuse, nécrose osseuse). Il est nécessaire d’apprécier la balance bénéfice/risque et d’informer le patient. Les troisièmes molaires pathologiques, qu’elles soient symptomatiques ou non, font partie des indications d’avulsions, de même que les troisièmes molaires pouvant entraîner une résorption ou une lésion carieuse de la molaire adjacente. En revanche, il n’est pas recommandé d’avulser les troisièmes molaires pour prévenir un hypothétique encombrement antérieur, ni en cas de susceptibilité d’évolution favorable. Certaines de nos thérapeutiques orthodontiques peuvent amener à l’avulsion des troisièmes molaires : la chirurgie orthognathique (notamment mandibulaire) ou la distalisation. Leur mise en place peut être effectuée par transplantation, par mésialisation parfois à l’aide d’ancrage osseux ou par redressement d’axe en vue d’une restauration prothétique ou implanto-prothétique.DiscussionChez l’adolescent, les germes de troisièmes molaires ne limiteraient pas la quantité de distalisation ; celles-ci poursuivraient leur évolution malgré la distalisation des molaires plus antérieures.ConclusionLes dents de sagesse doivent être considérées comme des troisièmes molaires à proprement parler et peuvent ainsi être mises à profit dans des situations d’édentement.
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IntroductionDespite a high prevalence of agenesis, third molars should frequently be considered in our orthodontic treatment plans.Material and MethodThe aim of this study was to describe, according to the literature, the therapeutic possibilities of third molar management.ResultsThe avulsion isn’t systematic. The French National Authority for Health has updated its guidance about it. Indeed, surgical procedures can present with potentially irreversible risks (nerve damage, bone necrosis). It is necessary to assess the benefit/risk balance and to inform the patient accordingly. Whether symptomatic or not, pathological third molars are among the most obvious indication for avulsion as well as third molars that may lead to resorption or carious lesion of the adjacent molar. On the other hand, it is not recommended to avulse third molars to prevent the appearance of anterior crowding or in case of a favorable evolution. Some of our orthodontic therapies can lead to the avulsion of the third molars: the orthognathic surgery (especially mandibular surgery) or the distalization. They can be placed by transplantation, by mesialization, sometimes with the help of bone anchors, or by straightening the axis for a prosthetic or implant-prosthetic restoration.DiscussionIn the adolescent, the germs of the third molars would not limit the amount of distalization; these molars would continue to grow despite the distalization of the more anterior molars.ConclusionWisdom teeth should be considered as third molars in their own right and can thus be used in edentulous situations.
IntroductionLes troisièmes molaires, malgré une prévalence d’agénésie élevée, doivent fréquemment être prises en compte dans nos plans de traitement orthodontique.Matériel et méthodeL’objectif de l’étude était de décrire, selon la littérature, les possibilités thérapeutiques de gestion de la troisième molaire.RésultatsL’avulsion n’est pas systématique. La Haute Autorité de Santé a mis à jour ses recommandations à ce sujet : la chirurgie présente des risques dont certains peuvent s’avérer irréversibles (lésion nerveuse, nécrose osseuse). Il est nécessaire d’apprécier la balance bénéfice/risque et d’informer le patient. Les troisièmes molaires pathologiques, qu’elles soient symptomatiques ou non, font partie des indications d’avulsions, de même que les troisièmes molaires pouvant entraîner une résorption ou une lésion carieuse de la molaire adjacente. En revanche, il n’est pas recommandé d’avulser les troisièmes molaires pour prévenir un hypothétique encombrement antérieur, ni en cas de susceptibilité d’évolution favorable. Certaines de nos thérapeutiques orthodontiques peuvent amener à l’avulsion des troisièmes molaires : la chirurgie orthognathique (notamment mandibulaire) ou la distalisation. Leur mise en place peut être effectuée par transplantation, par mésialisation parfois à l’aide d’ancrage osseux ou par redressement d’axe en vue d’une restauration prothétique ou implanto-prothétique.DiscussionChez l’adolescent, les germes de troisièmes molaires ne limiteraient pas la quantité de distalisation ; celles-ci poursuivraient leur évolution malgré la distalisation des molaires plus antérieures.ConclusionLes dents de sagesse doivent être considérées comme des troisièmes molaires à proprement parler et peuvent ainsi être mises à profit dans des situations d’édentement.




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