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Un serviteur, des maîtres nombreux. La traduction du Vocabulaire de la psychanalyse en hébreu

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2011. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméTraduire, c’est servir deux maîtres ; l’œuvre et la langue étrangères, le public et la langue propres. Ces deux propositions reflètent le dilemme du traducteur, vieux comme la traduction elle-même. La traduction du Vocabulaire de la Psychanalyse en hébreu a posé un problème particulier de plus, concernant les nombreuses citations de Freud : les traduire du français, de l’allemand ou utiliser les traductions préexistantes en hébreu ? D’une manière générale, nous avons adopté trois principes : cohérence terminologique, adéquation des termes hébraïques et hébraïsme aux limites du raisonnable. Le traducteur eut souvent la tâche de décider quand suivre ces principes, ou quand leur infliger des entorses, minimes autant que possible. Quelques exemples illustrent les dilemmes rencontrés. Dès le début de son parcours, Freud a vu dans la traduction une métaphore du fonctionnement du psychisme ; notre travail a parfois ressemblé au travail d’interprétation d’un rêve : lecture du texte manifeste (celui de Laplanche et Pontalis), essai de remonter à la pensée latente (celle de Freud) et essai d’interprétation (notre traduction en hébreu), parfois avec du ready made et parfois innovante.Abrégé : Translating is to serve two masters : the opus and the foreign tongue, the audience and its own tongue. These two propositions reflect the translator’s dilemma, old as translation itself. The translation of The Language of Psychoanalysis into Hebrew has sup a further particular problem, concerning the many quotations from Freud : had we to translate them from the French, the German or to use already existing Hebrew translations ? Generally speaking, three principles have guided our work : terminological coherence, adequacy of the Hebrew terms and limits of a reasonable Hebraism. The translator had often the task to decide whether to apply these principles or to deviate from them, as minimally as possible. A few examples illustrate the dilemmas encountered. From the beginning of his work, Freud saw translation as a metaphor of the psyche’s labor ; our work was sometimes similar to the work of interpreting a dream : reading the manifest text (Laplanche and Pontalis), trying to go back to the latent thought (Freud) and trying to interpret (our Hebrew translation), sometimes from a ready-made translation and sometimes innovating.
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RésuméTraduire, c’est servir deux maîtres ; l’œuvre et la langue étrangères, le public et la langue propres. Ces deux propositions reflètent le dilemme du traducteur, vieux comme la traduction elle-même. La traduction du Vocabulaire de la Psychanalyse en hébreu a posé un problème particulier de plus, concernant les nombreuses citations de Freud : les traduire du français, de l’allemand ou utiliser les traductions préexistantes en hébreu ? D’une manière générale, nous avons adopté trois principes : cohérence terminologique, adéquation des termes hébraïques et hébraïsme aux limites du raisonnable. Le traducteur eut souvent la tâche de décider quand suivre ces principes, ou quand leur infliger des entorses, minimes autant que possible. Quelques exemples illustrent les dilemmes rencontrés. Dès le début de son parcours, Freud a vu dans la traduction une métaphore du fonctionnement du psychisme ; notre travail a parfois ressemblé au travail d’interprétation d’un rêve : lecture du texte manifeste (celui de Laplanche et Pontalis), essai de remonter à la pensée latente (celle de Freud) et essai d’interprétation (notre traduction en hébreu), parfois avec du ready made et parfois innovante.

Translating is to serve two masters : the opus and the foreign tongue, the audience and its own tongue. These two propositions reflect the translator’s dilemma, old as translation itself. The translation of The Language of Psychoanalysis into Hebrew has sup a further particular problem, concerning the many quotations from Freud : had we to translate them from the French, the German or to use already existing Hebrew translations ? Generally speaking, three principles have guided our work : terminological coherence, adequacy of the Hebrew terms and limits of a reasonable Hebraism. The translator had often the task to decide whether to apply these principles or to deviate from them, as minimally as possible. A few examples illustrate the dilemmas encountered. From the beginning of his work, Freud saw translation as a metaphor of the psyche’s labor ; our work was sometimes similar to the work of interpreting a dream : reading the manifest text (Laplanche and Pontalis), trying to go back to the latent thought (Freud) and trying to interpret (our Hebrew translation), sometimes from a ready-made translation and sometimes innovating.

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