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Depuis la loi du 18 janvier 1994, la gestion sanitaire de chaque établissement carcéral est confiée à une unité sanitaire en milieu pénitentiaire (USMP), rattachée à un établissement public de santé de proximité. La psychiatrie en milieu pénitentiaire traite des mêmes problématiques cliniques que la psychiatrie en milieu ouvert, car, si certaines maladies mentales telles que le trouble obsessionnel compulsif ou le trouble des comportements alimentaires sont rarissimes en détention, il n’y a cependant pas de pathologie spécifique au milieu carcéral, pas de trouble mental qui ne s’observerait qu’en prison et pas au dehors. La gestion des urgences psychiatriques et des crises suicidaires est donc conditionnée non pas par des facteurs cliniques, mais par des facteurs institutionnels.