Du symptôme freudien à l’identification au symptôme lacanien
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À définir le symptôme comme « être de vérité qui se fait valoir dans le décrit de la raison », qui dit le rapport de sa vérité au savoir inconscient (Ics-Ubw) et qui se déchiffre par la voie du sens, Lacan reste freudien. Au-delà, dans son travail en progrès sur le symptôme, il le définira comme « ce qui vient du réel », comme jouissance opaque d’exclure le sens. Dans le décours de l’analyse, on interroge les symptômes à partir de la vérité, par la voie du sens qui assure une part de savoir. On peut certes en savoir un bout mais reste inentamé son noyau de réel. C’est la raison pour laquelle Lacan a finalement tiré la conclusion que le symptôme ne peut se résoudre que par le réel, d’où sa conceptualisation de l’ICSR qui a son gîte dans lalangue, en opposition à l’Ics-Ubw structuré comme un langage dont le propre est de faire sens à l’infini. Comment passer à l’ICSR pour soutenir la finitude du processus analytique et faire bouchon à la course à la vérité ? L’identification au symptôme comme fin, qui procure une réponse au « que suis-je ? » de départ comme vrai nom propre, est introduite par la prise en compte de lalangue et de l’ICSR.
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