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RésuméL’article médite sur la Terre sainte comme terre particulière qui ne saurait être disjointe de ce qu’elle a à donner comme signe concret pour toute la terre habitée. Elle est unique quand elle est en vérité universelle. Le désir qui l’investit, humain et religieux, ne pourra se réaliser que sous le signe de la Pâque, au-delà des mentalités d’exode ou d’exil, dans un attachement et un détachement simultanés. Elle ne peut être dite « sainte » pour chacune des trois religions qui la qualifient ainsi qu’en étant un lieu de paix partagée où habiter ensemble.