L’« autocritique » de Jacques Monod, 40 ans après : la contingence et la contrainte …
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Dans son livre « Le hasard et la nécessité, essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne », publié en 1970, Jacques Monod, prix Nobel de médecine en 1965, définit la nature ontologique de la science par le postulat d’objectivité et celle du vivant, produit du hasard et de la nécessité, par le concept de téléonomie. Pour Monod, la connaissance scientifique est une exigence morale, une éthique. Cependant, le postulat d’objectivité et les concepts de téléonomie, de hasard et de nécessité, ont parfois été l’objet d’incompréhension ou de critiques de la part de son lectorat. Pour s’en expliquer, Jacques Monod a écrit une réponse en forme d’« autocritique ». Ce texte permet de faire une relecture de son épistémologie, au moment du centenaire de sa naissance, à la lumière des données et concepts actuels en science du vivant.
The 1965 Nobel Prize laureate Jacques Monod, in his book « chance and necessity, an essay of the natural philosophy of modern biology », published in 1970, defined the ontological nature of science by the objectivity postulate and that of the living, the chance and necessity products, by the concept of teleonomy. For Monod, scientific knowledge is a moral exigency, an ethic. Nevertheless, the objectivity postulate and the teleonomy, chance and necessity concepts, were sometimes misunderstood or criticized by some of his readers. In an attempt to clarify his thoughts, Monod wrote a response in a « self-criticism » manner. In the 100th anniversary of his birth, this text offers the opportunity of a new understanding of his epistemology, in the light of recent data and concepts from the life sciences.
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