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Dans un contexte de crise du financement des réseaux de transport public urbain, il est de moins en moins envisageable d’augmenter l’offre de transport pour répondre aux saturations du réseau, pourtant de plus en plus nombreuses : si la part modale des transports collectifs est stable au niveau des aires métropolitaines, celle-ci est en forte augmentation sur les flux à destination de la ville centre, où se posent les problèmes de saturation. De ce fait, le nombre de personnes présentes dans les véhicules en pointe est chaque jour plus important, aggravant les conditions de voyage de l’ensemble des navetteurs. D’où l’idée d’agir sur la demande pour l’inciter à se reporter sur les flancs de pointe, de façon à stopper une très coûteuse poursuite des hausses de fréquentation par l’offre. Une première investigation auprès d’utilisateurs a été menée à Besançon, de façon à estimer la faisabilité d’une telle démarche.