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L’article s’intéresse à l’évaluation des acquis des élèves de ST2S au travers de deux types d’épreuves du baccalauréat en France : les épreuves écrites et le Grand Oral. Il analyse d’abord les instructions officielles et montre que l’enseignement en ST2S s’inscrit dans la perspective d’une « éducation à » mais n’est pas explicité comme tel. Il questionne ensuite les formes d’évaluation concrètement proposées par l’institution. Concernant les épreuves écrites, il pointe que l’évaluation par compétences – évaluation de la performance sur un mode analytique proche de l’évaluation par les objectifs – ne permet pas de saisir la complexité des tâches réalisées. S’agissant du Grand Oral, il souligne en revanche que la préparation de l’épreuve centrée sur une approche thématique multiréférentielle de questions transversales et spécifiques à la santé est propice à la problématisation des élèves et à la prise en eux de valeurs et d’enjeux propres aux « éducations à ». Mais qu’en est-il de son évaluation ? Il met en évidence que l’oralité, les connaissances et l’esprit critique font partie des critères d’évaluation proposés. Même si les deux premiers sont privilégiés par rapport au dernier, ce référentiel constitue une première approche d’évaluation de l’éducation à la santé et au social. Il affirme enfin la nécessité d’une formation spécifique des concepteurs d’épreuves et des jurys du baccalauréat de ces séries.

The article focuses on the assessment of the achievements of ST2S students through two types of baccalaureate exams in France: written exams and the « Grand Oral ». It first analyzes the official instructions and shows that teaching in ST2S is part of the perspective of an education for, but is not explained as such. It then questions the forms of evaluation concretely offered by the institution. Concerning the written tests, he it points out that the evaluation by skills – evaluation of performance in an analytical mode close to the evaluation by objectives – does not make it possible to grasp the complexity of the tasks carried out. With regard to the « Grand Oral », he it emphasizes that the preparation of the test centered on a multi-referential thematic approach to cross-cutting and specific health issues is conducive to the problematization of students and to the taking into them of their own values and issues. to educations for. But what about his assessment ? It highlights that orality, knowledge and critical thinking are part of the evaluation criteria proposed even if the first two are favored over the last: which constitutes a first approach to evaluating education for health and social. Finally, it affirms the need for specific training for exam designers and baccalaureate juries in these series.