À petits pas, avec l’âne, vers un et un font deux...
Labrot, Annick
À petits pas, avec l’âne, vers un et un font deux... - 2016.
82
Comment amorcer un travail thérapeutique auprès de tout-petits présentant des troubles archaïques de développement ? Comment les aider à récupérer une première peau psychique ? Le support choisi est une médiation avec l’âne. Un travail thérapeutique qui, par cette médiation, tente de poser les bases d’un dialogue corporel structurant. L’intention de travail se situe dans le champ de l’intersubjectivité : ressentir, éprouver, vivre, intégrer que soi et l’autre font deux, qu’entre soi et l’autre, il y a cet espace intersubjectif. Pour permettre à l’enfant d’aller plus loin dans l’expérience d’éprouvés corporels, grâce à la mise en situation sur le dos de l’âne et à partir d’interactions ajustées, l’adulte accompagnant soutient l’expérience, la verbalise, reconnaît et partage l’émotion. Celle-ci peut ainsi être intégrée par l’enfant, reliée à cette expérience sensorielle et motrice, et inscrite dans sa corporalité, comme une trace mnésique qui va venir enrichir et nourrir sa vie psychique. Il y a là un double ancrage : un vécu corporel et une rencontre avec l’adulte dans sa fonction d’étayage.
À petits pas, avec l’âne, vers un et un font deux... - 2016.
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Comment amorcer un travail thérapeutique auprès de tout-petits présentant des troubles archaïques de développement ? Comment les aider à récupérer une première peau psychique ? Le support choisi est une médiation avec l’âne. Un travail thérapeutique qui, par cette médiation, tente de poser les bases d’un dialogue corporel structurant. L’intention de travail se situe dans le champ de l’intersubjectivité : ressentir, éprouver, vivre, intégrer que soi et l’autre font deux, qu’entre soi et l’autre, il y a cet espace intersubjectif. Pour permettre à l’enfant d’aller plus loin dans l’expérience d’éprouvés corporels, grâce à la mise en situation sur le dos de l’âne et à partir d’interactions ajustées, l’adulte accompagnant soutient l’expérience, la verbalise, reconnaît et partage l’émotion. Celle-ci peut ainsi être intégrée par l’enfant, reliée à cette expérience sensorielle et motrice, et inscrite dans sa corporalité, comme une trace mnésique qui va venir enrichir et nourrir sa vie psychique. Il y a là un double ancrage : un vécu corporel et une rencontre avec l’adulte dans sa fonction d’étayage.
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