Surdétermination et duplicité des signes : de Saussure à Freud
Maniglier, Patrice
Surdétermination et duplicité des signes : de Saussure à Freud - 2005.
83
Résumé Psychanalyse et littérature ne peuvent se mesurer l’une à l’autre que comme savoirs sur le langage, parce qu’elles mettent également en lumière une dimension du langage résistante au savoir linguistique. L’image saussurienne du langage, dont on commence à mesurer combien elle est éloignée de celle que livrait ce texte apocryphe qu’est le Cours de linguistique générale, nous permet de comprendre pourquoi cette dimension est essentielle à ce qu’est la langue : parce que les signes linguistiques sont essentiellement surdéterminés. Psychoanalysis and literature can only truly encounter each other as two different forms of knowledge about language and insofar as they both enlighten a dimension of language which resists any linguistic approach. The Saussurian image of language, remote as we now know it is from what the Cours de linguistique générale seems to offer, enables us to understand why this dimension is deeply linked to the nature of “langue” itself : because linguistic signs are essentially overdetermined.
Surdétermination et duplicité des signes : de Saussure à Freud - 2005.
83
Résumé Psychanalyse et littérature ne peuvent se mesurer l’une à l’autre que comme savoirs sur le langage, parce qu’elles mettent également en lumière une dimension du langage résistante au savoir linguistique. L’image saussurienne du langage, dont on commence à mesurer combien elle est éloignée de celle que livrait ce texte apocryphe qu’est le Cours de linguistique générale, nous permet de comprendre pourquoi cette dimension est essentielle à ce qu’est la langue : parce que les signes linguistiques sont essentiellement surdéterminés. Psychoanalysis and literature can only truly encounter each other as two different forms of knowledge about language and insofar as they both enlighten a dimension of language which resists any linguistic approach. The Saussurian image of language, remote as we now know it is from what the Cours de linguistique générale seems to offer, enables us to understand why this dimension is deeply linked to the nature of “langue” itself : because linguistic signs are essentially overdetermined.
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