Recours aux techniques biomédicales en vue de « neuro-amélioration » chez la personne non malade : enjeux éthiques
Larrieu, Peggy
Recours aux techniques biomédicales en vue de « neuro-amélioration » chez la personne non malade : enjeux éthiques - 2016.
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Avec les avancées des neurosciences, le marché de la neuro-amélioration est en plein essor. De nouvelles molécules sont aujourd’hui disponibles, qui rendent possible l’augmentation des performances cognitives de chacun. Il est vrai que sous réserve des risques éventuels sur la santé publique, la neuro-amélioration semble relever de la pure liberté individuelle. Les représentants du transhumanisme s’appuient au demeurant sur le droit à l’autonomie pour invoquer l’avènement de l’homme « amélioré », ou du post-humain. Cependant, cette évolution, bénéficiant de la profonde ambiguïté qui existe entre les notions de santé et de performance, présente des enjeux éthiques considérables. Car ce phénomène de médicalisation de la société présente des risques pour la personne humaine. Le Comité Consultatif National d’Ethique s’est emparé de cette question et a rendu un avis en décembre 2013. Resort to biomedical techniques with the aim of “neuro-improvement” by non-diseased person: ethical issuesWith the advances of the neurosciences, the market of neuro-improvement is rapidly expanding. New molecules are today available, which make possible the increase of the cognitive performances. Independently of the possible risks on public health, the neuro-improvement seems to come from a free decision. The Transhumanists lean on the right for the autonomy to call upon the advent of the “improved” man, or the post-human being. However, this evolution, benefiting from the ambiguity which exists between the notions of health and performance, brings to wonder from an ethical point of view. Indeed this medicalization of the society is carrier of risks for the human person. The French Comité Consultatif National d’Ethique published an advisory opinion in December, 2013 on this question.
Recours aux techniques biomédicales en vue de « neuro-amélioration » chez la personne non malade : enjeux éthiques - 2016.
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Avec les avancées des neurosciences, le marché de la neuro-amélioration est en plein essor. De nouvelles molécules sont aujourd’hui disponibles, qui rendent possible l’augmentation des performances cognitives de chacun. Il est vrai que sous réserve des risques éventuels sur la santé publique, la neuro-amélioration semble relever de la pure liberté individuelle. Les représentants du transhumanisme s’appuient au demeurant sur le droit à l’autonomie pour invoquer l’avènement de l’homme « amélioré », ou du post-humain. Cependant, cette évolution, bénéficiant de la profonde ambiguïté qui existe entre les notions de santé et de performance, présente des enjeux éthiques considérables. Car ce phénomène de médicalisation de la société présente des risques pour la personne humaine. Le Comité Consultatif National d’Ethique s’est emparé de cette question et a rendu un avis en décembre 2013. Resort to biomedical techniques with the aim of “neuro-improvement” by non-diseased person: ethical issuesWith the advances of the neurosciences, the market of neuro-improvement is rapidly expanding. New molecules are today available, which make possible the increase of the cognitive performances. Independently of the possible risks on public health, the neuro-improvement seems to come from a free decision. The Transhumanists lean on the right for the autonomy to call upon the advent of the “improved” man, or the post-human being. However, this evolution, benefiting from the ambiguity which exists between the notions of health and performance, brings to wonder from an ethical point of view. Indeed this medicalization of the society is carrier of risks for the human person. The French Comité Consultatif National d’Ethique published an advisory opinion in December, 2013 on this question.




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