La vérité comme moyen de développer et de préserver un espace de pensée dans les esprits du patient et de l'analyste
Luz, Anette Blaya
La vérité comme moyen de développer et de préserver un espace de pensée dans les esprits du patient et de l'analyste - 2010.
45
RésuméL’auteur examine un matériel clinique tiré de l’analyse d’une jeune patiente présentant un trouble borderline de la personnalité et une lourde dépendance toxico-maniaque. Il y étudie les changements de la situation analytique que ce genre de patient peut imposer pour que s’accomplisse un travail analytique. Ce matériel clinique révèle un manque de vérité dans la vie de la patiente et l’absence d’un espace de pensée suffisamment bon dans son psychisme. Afin de développer la capacité de symbolisation de la patiente, il a fallu que l’analyste devienne un objet dont celle-ci avait besoin. Avant d’en arriver là, l’analyste a dû affronter de nombreuxaménagements de la situation analytique. Dans ces circonstances, l’approche de l’analyste a été guidée par les théories de Ferenczi, Winnicott et Bion. Lors des distorsions de la situation analytique par les comportements perturbateurs de la patiente, la survie de la capacité de penser psychanalytiquement de l’analyste fut garantie par l’authenticité du lien du couple analytique. L’auteur suggère que ce dernier point pourrait être décisif pour mener à bien le traitement psychanalytique de ce type de patients.
La vérité comme moyen de développer et de préserver un espace de pensée dans les esprits du patient et de l'analyste - 2010.
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RésuméL’auteur examine un matériel clinique tiré de l’analyse d’une jeune patiente présentant un trouble borderline de la personnalité et une lourde dépendance toxico-maniaque. Il y étudie les changements de la situation analytique que ce genre de patient peut imposer pour que s’accomplisse un travail analytique. Ce matériel clinique révèle un manque de vérité dans la vie de la patiente et l’absence d’un espace de pensée suffisamment bon dans son psychisme. Afin de développer la capacité de symbolisation de la patiente, il a fallu que l’analyste devienne un objet dont celle-ci avait besoin. Avant d’en arriver là, l’analyste a dû affronter de nombreuxaménagements de la situation analytique. Dans ces circonstances, l’approche de l’analyste a été guidée par les théories de Ferenczi, Winnicott et Bion. Lors des distorsions de la situation analytique par les comportements perturbateurs de la patiente, la survie de la capacité de penser psychanalytiquement de l’analyste fut garantie par l’authenticité du lien du couple analytique. L’auteur suggère que ce dernier point pourrait être décisif pour mener à bien le traitement psychanalytique de ce type de patients.
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