Gaston
Saudou, Marie
Gaston - 2020.
48
La situation de rencontre avec Gaston est une illustration du naître-au-monde sur le registre du terrifiant. L’hypothèse de départ est celle d’une correspondance entre être et naître-au-monde, exister et s’arracher à, entre existence et angoisse. Le naître-au-monde est selon l’auteur une autre façon de penser le contact, la conscience ou encore l’entrée en présence dans/du monde. Le « monstrueux » dont il va être ici question, c’est ce traumatisme de la naissance, cette angoisse primordiale d’être et d’avoir à être, à habiter un « lieu » -à s’inscrire dans un temps-, où les frontières entre connu et non reconnu s’entremêlent et se brouillent. Le « monstrueux », c’est aussi ce que de se tenir en posture de champ (que ce soit à un niveau philosophique comme dans la clinique auprès des patients) donne à vivre et à souffrir : la perte de repères conceptuels connus, identifiables et communément admis dans notre façon de décrypter le monde, et l’apprivoisement de cette nouvelle donne identitaire teintée de flou et de trouées… C’est donc cette résonance entre posture de champ et angoisse existentielle à laquelle fait écho la situation exposée ci-dessous.
Gaston - 2020.
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La situation de rencontre avec Gaston est une illustration du naître-au-monde sur le registre du terrifiant. L’hypothèse de départ est celle d’une correspondance entre être et naître-au-monde, exister et s’arracher à, entre existence et angoisse. Le naître-au-monde est selon l’auteur une autre façon de penser le contact, la conscience ou encore l’entrée en présence dans/du monde. Le « monstrueux » dont il va être ici question, c’est ce traumatisme de la naissance, cette angoisse primordiale d’être et d’avoir à être, à habiter un « lieu » -à s’inscrire dans un temps-, où les frontières entre connu et non reconnu s’entremêlent et se brouillent. Le « monstrueux », c’est aussi ce que de se tenir en posture de champ (que ce soit à un niveau philosophique comme dans la clinique auprès des patients) donne à vivre et à souffrir : la perte de repères conceptuels connus, identifiables et communément admis dans notre façon de décrypter le monde, et l’apprivoisement de cette nouvelle donne identitaire teintée de flou et de trouées… C’est donc cette résonance entre posture de champ et angoisse existentielle à laquelle fait écho la situation exposée ci-dessous.
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