Rémanences post-classiques et écriture du deuil : l’exemple de Roland Barthes
Forment, Lise
Rémanences post-classiques et écriture du deuil : l’exemple de Roland Barthes - 2024.
30
Le retour en spirale du classicisme en écrire-classique se fait chez Barthes sur fond de chagrin. L’article soutient l’hypothèse d’un pouvoir thérapeutique de la littérature, en analysant, dans Journal de deuil, les rapports d’un certain style classique avec le travail mené pour intégrer ou conjurer la mort. L’oscillation entre euphémismes consolateurs et hyperboles plaintives peut être perçue comme une rémanence heureuse du xviie siècle, ramenant auteur et lecteur sur la voie d’une « communication affective ». While mourning the loss of his mother, Barthes turns classical language and authors into unexpected remedies. This paper aims to demonstrate the therapeutic power of literature by analyzing in Mourning Diary the link between classical writing and the grieving process. The oscillation between consoling euphemisms and plaintive hyperbole can be seen as a positive “remanence” of the seventeenth century, bringing author and reader back onto the path of “affective communication.”
Rémanences post-classiques et écriture du deuil : l’exemple de Roland Barthes - 2024.
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Le retour en spirale du classicisme en écrire-classique se fait chez Barthes sur fond de chagrin. L’article soutient l’hypothèse d’un pouvoir thérapeutique de la littérature, en analysant, dans Journal de deuil, les rapports d’un certain style classique avec le travail mené pour intégrer ou conjurer la mort. L’oscillation entre euphémismes consolateurs et hyperboles plaintives peut être perçue comme une rémanence heureuse du xviie siècle, ramenant auteur et lecteur sur la voie d’une « communication affective ». While mourning the loss of his mother, Barthes turns classical language and authors into unexpected remedies. This paper aims to demonstrate the therapeutic power of literature by analyzing in Mourning Diary the link between classical writing and the grieving process. The oscillation between consoling euphemisms and plaintive hyperbole can be seen as a positive “remanence” of the seventeenth century, bringing author and reader back onto the path of “affective communication.”
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