Pourquoi informatiser un vieux glossaire ?
Glorieux, Frédéric
Pourquoi informatiser un vieux glossaire ? - 2010.
54
Les dix volumes du Du Cange , glossaire du latin du Moyen Âge commencé au XVIIe siècle, viennent d’être informatisés à l’initiative de l’École des chartes qui l’offre gratuitement en ligne, téléchargeable. Approfondir la connaissance de ce glossaire ancien, toujours très utilement consulté, établir une édition électronique aux avantages décisifs par rapport au dictionnaire papier, constituer un corpus structuré pour des recherches linguistiques sur le latin médiéval, tels sont les objectifs du projet mis en œuvre. L’information permet ainsi de mieux mesurer la part de chaque auteur dans sa réédition augmentée jusqu’à la fin du XIXe siècle, de même que le corpus travaillé pour des exploitations informatiques offre de multiples possibilités au linguiste, par exemple, à terme, la possibilité d’un lemmatiseur du latin médiéval. De fait, tout chercheur, linguiste, historien, diplomatiste, pédagogue, etc., peut mener ses expériences et contribuer à l’enrichissement de ce corpus devenu fécond pour la recherche.
Pourquoi informatiser un vieux glossaire ? - 2010.
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Les dix volumes du Du Cange , glossaire du latin du Moyen Âge commencé au XVIIe siècle, viennent d’être informatisés à l’initiative de l’École des chartes qui l’offre gratuitement en ligne, téléchargeable. Approfondir la connaissance de ce glossaire ancien, toujours très utilement consulté, établir une édition électronique aux avantages décisifs par rapport au dictionnaire papier, constituer un corpus structuré pour des recherches linguistiques sur le latin médiéval, tels sont les objectifs du projet mis en œuvre. L’information permet ainsi de mieux mesurer la part de chaque auteur dans sa réédition augmentée jusqu’à la fin du XIXe siècle, de même que le corpus travaillé pour des exploitations informatiques offre de multiples possibilités au linguiste, par exemple, à terme, la possibilité d’un lemmatiseur du latin médiéval. De fait, tout chercheur, linguiste, historien, diplomatiste, pédagogue, etc., peut mener ses expériences et contribuer à l’enrichissement de ce corpus devenu fécond pour la recherche.
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